2014-02-26-racisme-capitalisme-web

 

Pour lutter contre le racisme, 
luttons contre le capitalisme!

Rejoins-nous pour en discuter et construire la résistance!

 

Conférence — Débat
Comment combattre le racisme et la montée de l'extrême droite?
Mercredi 26 février · 20h
Café Gavroche (sous-sol)
4, bvd James-Fazy


Télécharger le Flyer (PDF)

 

Suite à la victoire de l'initiative xénophobe de l'UDC, la nécessité de s'organiser, notamment au sein de la jeunesse, apparaît clairement.

Quelles réponses apporter et quelles ripostes organiser face à la montée du racisme et des idéaux réactionnaires de l'extrême droite en Suisse et en Europe de manière générale?

 

En toile de fond de cette montée réactionnaire (nationalisme, attaques contre l'avortement, etc.), on assiste à une offensive néolibérale généralisée à l'échelle européenne. Des gouvernements de droite comme de « gauche » mènent des politiques d'austérité qui mettent à mal les conquêtes sociales (retraites, assurances sociales, etc.) et laminent les services publics. Ce sont les classes populaires et les jeunes qui sont en première ligne!

Or, on l'a vu ce dimanche 9 février : en plus du traditionnel vote xénophobe, une partie du OUI à l'initiative exprimait aussi une frustration populaire légitime face au dumping salarial, aux mesures d'austérité et aux attaques sur les droits et acquis sociaux en Suisse. Ce n'est pas un hasard si l'acceptation de l'initiative a été plus forte dans les zones rurales et péri-urbaines, souvent plus fortement exposées à la montée du chômage, de la précarité et au recul des services publics.

C'est pourquoi notre stratégie contre le racisme s'inscrit dans une lutte anticapitaliste. Au lieu d'attaquer les immigré·e·s, nous devons en effet nous battre pour des mesures sociales concrètes protégeant nos conquêtes sociales ainsi que les droits des travailleurs·euses : salaire minimum légal à 4000.- Frs, interdiction des licenciements, protection contre les résiliations ordinaires du contrat de travail, régularisation de tous les sans-papiers vivant et travaillant en Suisse, défense des services publics (éducation, santé...), etc.

De même, nous devons également comprendre que le succès des partis d'extrême droite et de leurs idéaux se base souvent sur les renoncements des partis sociaux-démocrates lorsqu'ils sont au pouvoir, ainsi que la faiblesse de la gauche radicale non gouvernementale comme du mouvement social et ouvrier.

Alors que le racisme est utilisé par les acteurs bourgeois pour diviser les classes populaires et les empêcher de s'unir contre le système capitaliste (qui reste le véritable ennemi des classes populaires sans distinction de couleurs, religions, etc.), comment construire un mouvement 
anticapitaliste et antiraciste unitaire ?

org. solidaritéS — Groupe Jeunes