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solidaritéS: Un mouvement anticapitaliste, féministe et écologiste pour le socialisme du 21e siècle Nous publions ici le texte d’orientation générale débattu au Congrès interrégional de solidaritéS, à Lausanne, les 14-15 mars 2009. Ce document est issu de nombreux échanges, d’abord au sein de la coordination et du groupe de préparation genevois, mais aussi au sein de la coordination interrégionale de notre mouvement. Soumis pour une première discussion au Congrès de solidaritéS-Genève des 14-15 juin 2008, il a été amendé sur quelques points consensuels, intégrés dans cette version, avant d’être adopté à une large majorité dans sa ligne générale. Cette assemblée a cependant demandé que certaines de nos options fondamentales soient encore développées dans la rédaction finale, en vue notamment de mieux intégrer les dimensions féministes, écologistes, anti-impérialistes et internationalistes de notre projet socialiste. Il doit donc être considéré comme un premier résultat d’étape.

Nous affirmons qu’une société qui ...

  • n’est pas en mesure de répondre aux besoins de toute la population alors que les moyens économiques, scientifiques et techniques permettraient de satisfaire les besoins essentiels des habitants de la planète ;
  • développe le chômage et démantèle les bases de la sécurité sociale alors qu’elle produit toujours plus ;
  • marginalise ou paupérise une partie importante de la population, accroît les inégalités alors qu’une infime minorité accumule des richesses colossales (même des salarié-e-s se retrouvant en dessous du minimum vital) ;
  • prône la démocratie, mais cultive un sentiment d’impuissance pour la majorité ;
  • permet le développement de tendances racistes et xénophobes ;
  • proclame l’égalité des droits, mais résiste à chaque amélioration des conditions de vie et de travail des femmes.
  • bafoue les droits démocratiques et sociaux des immigré-e-s et restreint leur participation dans la société ;
  • détruit les équilibres naturels, l’environnement, notre cadre de vie et celui des générations futures ;
  • entretient en permanence la guerre et le militarisme ;
  • condamne la majorité de la population de la planète à la faim et à la misère ;

n’est pas, comme on le prétend, dans l’« ordre naturel des choses ».