2013-05-06-7-russieRUSSIE
6 MAI 2012 — 6 MAI 2013
UNE NOUVELLE ANNÉE DE LUTTE CONTRE LE POUVOIR LIBERTICIDE DE POUTINE

 

RASSEMBLEMENT
Lundi 6 mai · 17h30
Face à la Mission permanente de la Fédération de Russie auprès de l'ONU (15 av. de la Paix)

 

SOIRÉE-DÉBAT
AVEC ALEKSANDER LEKHTMAN
(Mouvement socialiste russe · MSR)
MARDI 7 MAI · 18h00
Café Gavroche · 4 bvd James-Fazy · 1201 Genève

 

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NON À LA PRÉPARATION D'UN NOUVEAU « PROCÈS DE MOSCOU » !
POUR L'ABANDON DES CHARGES ET LA LIBÉRATION DE TOUS LES INCULPÉ·E·S !
POUR LE RESPECT DES DROITS DÉMOCRATIQUES ET SOCIAUX EN RUSSIE !

 

Il y a un an, le 7 mai 2012, Vladimir Poutine inaugurait son 3e mandat, après des élections largement contestées, dans une ville de Moscou dont le centre était vide. Les forces de « l'ordre » occupaient les principales artères, après l'énorme manifestation contre ce régime liberticide, à laquelle le pouvoir avait répondu par une provocation policière.

Le 6 mai, les dizaines de milliers de manifestant·e·s pacifiques protestant contre le déni démocratique de ce 3e mandat, avaient été interdits de se rassembler sur la place Bolotnaïa de Moscou, et une partie d'entre eux avaient été frappés et interpellés pour « troubles massifs à l'ordre public ». A l'heure qu'il est, 28 personnes sont traduites en justice et menacées d'un nouveau « Procès de Moscou », manipulé par les autorités, dans la tradition de la période stalinienne.

Le dernier en date, Alexeï Gaskarov, a été arrêté samedi 27 avril. Il avait déjà été arrêté en 2010 pour son  action dans le cadre de la lutte contre la destruction de la forêt protégée de Khimki. Ce jeune antifasciste, qui n'a cessé de dénoncer les liens entre l'extrême droite et les autorités actuelles, se retrouve aujourd'hui sur le banc des accusé·e·s, aux côtés de l'un des principaux leaders de la gauche russe, Sergueï Oudaltsov, et de 26 de leurs camarades.

Après les peines de prison monstrueuses déjà infligées à des opposant·e·s, comme le groupe punk-rock féministe des Pussy Riot, en août 2012, il s'agit aujourd'hui de criminaliser et d'intimider l'ensemble des manifestant-e-s qui sont descendus ou entendent encore descendre dans la rue pour faire entendre une voix d'opposition. Il s'agit de casser la gauche russe pour l'empêcher de faire sa conjonction avec le mécontentement populaire croissant.

Récemment, par exemple, ce sont des milliers d'habitant·e·s des rives du Voronej qui sont descendus dans la rue pour protester contre les autorisations d'exploitation accordées par le pouvoir à un groupe russe, soutenu par la multinationale suisse Glencore, en vue de l'exploitation de mines de nickel et de cuivre, qui menacent l'environnement, les cultures et la santé publique de l'une des grandes régions agricoles de la Fédération, à proximité du parc naturel de Khoper.

Contre le pouvoir liberticide de Vladimir Poutine et pour le respect des droits démocratiques et sociaux du peuple russe, pour dénoncer la préparation d'un nouveau « Procès de Moscou » contre la gauche russe, nous appelons à un rassemblement et à une soirée-débat.

 

org. solidaritéS, Parti Socialiste Genevois