Archive LGBT

Conférence-débat: GRÈVE DES FEMMES DANS L’ETAT ESPAGNOL EN 2018… 2019, EN SUISSE AUSSI!

Mardi 10 avril à 20h
Au Cazard (Pré-du-marché 15, Lausanne)

AVEC
JULIA CAMARA, porte-parole de la coordination espagnole du 8 mars et membre d’Anticapitalistas
VANESSA MONNEY
, secrétaire syndicale au Syndicat SSP Vaud, membre de solidaritéS et de Feminista

 

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TEXTE D’INVITATION

Le 8 mars 2018, 5,3 millions de femmes se sont mises en grève à travers tout l’État Espagnol. Des manifestations massives – un million de personnes rien qu’à Madrid ! – ont été organisées dans 120 localités. La mobilisation dénonçait le sexisme sous toutes ses formes : inégalités salariales, violences, répartition des tâches domestiques…. Loin d’être un fait isolé, cette grève fait suite à de nombreuses mobilisations féministes dans le monde, ces dernières années. En Suisse aussi, les femmes de plus en plus nombreuses à se mobiliser pour leur émancipation et pour leurs droits contre la société patriarcale.

Les politiques d’austérité ont frappé les femmes de plein fouet et renforcé encore la précarité de beaucoup. Le mouvement #metoo a révélé l’ampleur des agressions sexuelles et du harcèlement. Les inégalités salariales restent criantes, en Espagne comme en Suisse. Les droits de femmes sont attaqués de manière frontale, notamment le droit à l’avortement.

Le renouveau des formes de féminisme au niveau international et le renforcement de leurs mobilisations ouvrent des espaces de contestation sur tous les fronts (politiques, économiques, sociaux), ne serait-ce que parce que nombre de femmes subissent toutes les formes d’oppression et d’exploitation à la fois (sexisme, racisme, discrimination de classes…). De nouvelles générations ont développé leurs propres mots d’ordre et investi de nouveaux champs d’action.

Pour discuter de la grève de l’État espagnol et des perspectives, en Europe et en Suisse, solidaritéS organise une série de conférences en Suisse romande avec Julia Cámara, militante d’Anticapitalistas et porte-parole de la coordination espagnole 8 mars à Madrid. A Lausanne, elle sera accompagnée de Vanessa Monney, militante féministe, secrétaire syndicale et membre de solidaritéS.

La conférence aura également lieu à:
– Neuchâtel : Mercredi 11 avril – FLSH, Espace Agassiz – 18h15
– Genève : Jeudi 12 – Café Gavroche (Boulevard James-Fazy 4) – 19h

avril 02 2018 | Activités and En mouvement and Féminin/masculin and Féminisme and LGBT | aucun commentaire »

Pride Valais 2015 — Egalité pour tou-t·e·s!

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SolidaritéS soutient et participe à la Pride Valais du 13 juin (Sion). Nous partirons de Lausanne avec le train de 11h45. Ci-dessous, le tract du groupe de travail genre et société de solidaritéS Vaud.


AUCUNE DISCRIMINATION ENVERS LES PERSONNES LGBT*IQ NE DOIT PLUS ÊTRE TOLÉRÉE !

SolidaritéS, à travers son groupe de travail genre et société, souhaite réfléchir et agir avec les personnes qui se sentent concernées par les questions LGBT*IQ. Nous sommes à la fois actif-ve-s dans les collectifs extérieurs à notre mouvement et menons également un travail politique propre à notre organisation. Nous dénonçons, bien entendu toutes les discriminations que peuvent subir les personnes stigmatisées en raison de leur « statut » LGBT*IQ. 
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juin 11 2015 | LGBT | aucun commentaire »

Fête du slip : un festival pour parler des sexualités alternatives

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Pour la troisième année consécutive, Lausanne accueillera la Fête du Slip du 6 au 8 mars. Ce festival queer abordera durant 3 jours les questions de sexualités, de genre et d’orientations sexuelles dans une programmation pluridisciplinaire qui mêlera concerts, projections, conférences, arts vivants et visuels. Au total, une quarantaine d’artistes et d’intervenant·e·s internationaux et suisses seront présents. À cette occasion, notre rédaction s’est entretenue avec Viviane Morey,  directrice artistique du festival.

Vous vous décrivez comme étant sexe-­positif, peux-tu nous en dire plus à ce sujet? 

Sexe-positif ça veut dire accueillir et célébrer l’incroyable diversité des expressions sexuelles humaines à travers des évènements culturels, c’est-à-dire aborder des enjeux sociaux à travers des objets culturels et artistiques. Le sexe semble omniprésent dans nos expériences du monde, notamment à travers la publicité, mais il reste un tabou, un sujet honteux, gênant et stigmatisant. Cette gêne empêche souvent que des questions importantes liées à nos sexualités soient posées, je pense notamment aux questions d’égalité des sexes, d’orientations sexuelles, d’identité de genre, mais aussi de prévention en matière de santé sexuelle et reproductive. Être sexe-positif, c’est aussi pouvoir aborder ces questions de manière libre, dédramatisée et décomplexée afin de construire ensemble un avenir plus juste et plus ouvert.

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mars 04 2015 | Féminin/masculin and Féminisme and Lausanne and LGBT and Santé | aucun commentaire »

POV PAPER : un journal pour parler des sexualités alternatives

POV 1er édition

Après un premier vernissage international lors du Porn Film Festival à Berlin, POV Paper a fait son lancement suisse au Théâtre l’Arsenic, le 1er novembre dernier. Journal queer abordant les questions de sexualités, de genre et d’orientations sexuelles en mêlant photographies, illustrations et dessins, il s’inscrit dans la continuité du festival des sexualités La Fête du Slip. Notre rédaction s’est entretenue avec Viviane Morey, cofondatrice éditoriale de POV Paper et directrice artistique du festival.

 

Quelles sont les revendications de l’orientation « sex positive », affirmée tant par le festival que par le journal ?

En partant du constat que, dans notre société en général, la sexualité est vue comme quelque chose de négatif, de dangereux, de tabou, voire de subversif, il nous a semblé important d’en parler. Il faut aborder les problèmes que cela soulève, c’est un enjeu clé pour résoudre et éviter une approche trop cloîtrée en ayant peur de nommer les choses telles qu’elles sont. La sexualité est quelque chose de positif du moment qu’elle se fait à l’intérieur de limites qui sont le consentement, l’approche sensible à la santé et la possibilité ou non de la reproduction. lire la suite »

novembre 08 2014 | Féminin/masculin and Lausanne and LGBT | aucun commentaire »

Les prostituées mises sur le trottoir par la Ville

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Les conditions de travail des prostitué·e·s lausannoises se sont encore dégradées, au mois de mai, à la suite de l’évacuation forcée par la Municipalité d’un immeuble de salon de massage de la rue Sévelin, prétextant des «responsabilités en matière d’hygiène». La précarité de ces nouvelles conditions d’activité a amené les prostitué·e·s à résister.  lire la suite »

septembre 02 2014 | Féminin/masculin and Féminisme and Lausanne and LGBT and Logement and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Université de printemps de solidaritéS 2011

Université de printemps de solidaritéS 2011: Capitalisme, dégage !

Ça se passera à Lignerolle (Vaud) du 20 au 22 mai 2011. Le programme et toutes les informations nécessaires sont ici: Programme de l’université de printemps de solidaritéS

avril 20 2011 | Eco-logique and Economie and Féminin/masculin and international and LGBT and National and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Mercredi 18 juin: café politique

Mai 68, l’utopie homosexuelle et la World Company
avec
Jacques Fortin, membre fondateur du Groupe de libération homosexuelle de Marseille, militant de la LCR

Mercredi 18 juin 2008, 20h15
Pôle Sud (3, av. J.-J. Mercier, Flon, Lausanne)

Autour des années 68, les groupes activistes d’homosexuel·le·s se constituent et s’imposent à travers une critique de l’ordre moral, de la sexualité hétérocentrée, de la « norme » comme prétendue garantie d’équilibre personnel et social, des relations amoureuses enfermées dans la fidélité affichée, la bienséance, la reproduction,
le primat familial, voire la compatibilité raciale.
Avec le « coming out » de masse des années 80, les revendications démocratiques ont pris le dessus: lutte contre l’homophobie, abrogation des dispositions discriminatoires, droits sociaux, statuts des relations, mariage, parentalité. Toutes légitimes et nécessaires.
Fallait-il pour autant abandonner tout sens critique et laisser le règne de la marchandise façonner des représentations et des modes de vie compatibles avec le libéralisme ambiant ? A coup de télé identitaire, de médias chics et toc, de kyrielle de boîtes et bars (usines à baise et non à rêve) où chacun et chacune est à la fois consommateur, produit d’appel et marchandise et… vanté comme tel !? Naguère lieu d’expression des luttes et des revendications homosexuelles, ce qu’on nomme la communauté n’a pas le ressort de faire contre-feu à la mystification identitaire en action, ni au recyclage mercantile.
Renouer avec l’utopie par la critique sociale du sexisme, de l’hétérocentrisme, de l’intégration commerciale et de son contenu idéologique, contre une homosexualité conçue comme un « à part identitaire », une contre-norme normative séparée des luttes sociales, c’est urgent. Et ça passe par une nouvelle utopie des genres et des relations, en partant déjà simplement de ce que les hétéros comme les homos vivent, inventent, élaborent jour après jour, loin des modèles véhiculés par les canaux de l’idéologie libérale. Non seulement loin de ces modèles, mais contre eux.

juin 10 2008 | LGBT | aucun commentaire »

Yverdon s’affiche…

A l’occasion de la journée internationale du coming-out (11 octobre), deux associations de défense des droits des lesgaybitrans (LGBT) – VoGay (association vaudoise de personnes concernées par l’homosexualité) et plan-Queer (cercle des étudiant-e-s LGBT des Hautes Ecoles) – ont organisé deux soirées dans des lieux inédits. L’une d’elle, «Yverdon s’affiche…!», a eu lieu aux Citrons Masqués, le 12 octobre 2007. Pour sa part, plan-Queer a proposé la première soirée LGBT sur le site de l’Université de Lausanne la veille du Coming-out Day.

S’afficher à Yverdon? Pas facile! A la fin du mois d’avril, une conseillère communale yverdonnoise de l’Union démocratique fédérale (UDF), parti de droite d’obédience évangéliste demandait le retrait de l’affiche de prévention sida, éditée par l’office fédéral de la santé publique, présentant deux hommes nus dans un lit, et assortie du double slogan «pas de sperme ou de sang dans la bouche; pas de pénétration sans capote».

Mais pourquoi s’afficher?
L’affiche était située à la sortie d’une école, et la vue de ces hommes, tout comme le message de prévention, aurait pu choquer des enfants, disait-elle. VoGay interpelé à ce propos par écrit la municipalité d’Yverdon; l’association n’a cependant reçu de réponse officielle qu’après la soirée du 12 octobre. L’exécutif a alors précisé avoir demandé à la SGA, leader de l’affichage publicataire en Suisse, de retirer toutes affiches jugées indécentes à proximité des écoles. L’association avait été mal informée et il ne pouvait y avoir d’homophobie dans cette décision… Cette position confirme des renseignements obtenus entre-temps auprès de différentes instances communales, qui n’ont pu toutefois certifier que des affiches montrant des femmes dévêtues auraient connu le même sort. Le fait de «s’afficher» est une attaque courante accompagnant le coming-out des LGBT. L’intitulé de la soirée a donc joué sur deux facettes: le retrait de l’affiche de prévention et l’affirmation de soi. Chaleureusement accueillie par l’équipe des Citrons Masqués, cette soirée LGBT, jusqu’alors jamais organisée dans le nord vaudois, a été un franc succès. Cependant, le titre de la soirée n’a pas été sans susciter la crainte d’un «excès de démocratie», en référence explicite aux incidents de Berne, pour reprendre le discours prononcé par un conseiller communal socialiste devant l’assemblée. Invitée, la conseillère communale UDF et un collègue de son parti ont eu la possibilité de réaffirmer leur position à la presse couvrant la soirée: si les LGBT ont le droit d’exister, ils devraient le faire cachés.
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novembre 03 2007 | LGBT | aucun commentaire »