Archive En mouvement

Communiqué de presse d’Ensemble à Gauche Vaud

Élection complémentaire au Conseil d’Etat vaudois

La coalition Ensemble à Gauche Vaud (EàG) prend acte des résultats du 1er tour de l’élection complémentaire au Conseil d’État vaudois. EàG remercie les 5’983 (4.12%) électrices et électeurs du canton pour la confiance et le soutien qu’elles et ils ont apporté à son programme. Ensemble, les listes de la gauche radicale représentent la 3ème force électorale du canton. S’agissant du 2e tour de cette élection, la coalition fera connaître sa position le mardi 19 mars au matin.

EàG a mené une campagne dynamique, en particulier dans la rue et sur les réseaux sociaux, mettant en avant des propositions concrètes tout en soulignant la nécessité de sortir d’un système fondé sur l’exploitation de la très grande majorité de la population, de l’environnement et des ressources naturelles. Lors de cette campagne, EàG a porté les revendications des mouvements sociaux dans lesquels nous sommes investi-e-s au quotidien : grève féministe du 14 juin 2019, grève pour le climat, mouvements contre le racisme et pour la défense des droits des migrant·es, lutte contre les cadeaux fiscaux octroyés aux plus riches (RIE3 | RFFA), mouvement pour la décroissance ou encore soutien à un salaire minimum cantonal de 4’500 francs net par mois. Par-delà les résultats de cette élection, l’urgence sociale et écologique implique de développer ces luttes collectives. EàG et ses trois composantes – Solidarité & Ecologie, Décroissance-Alternatives et solidaritéS Vaud – y contribueront en agissant sur le terrain, sur les lieux de travail et de formation, dans les quartiers et dans la rue. Notre refus de faire une campagne personnalisée est l’expression de cette priorité aux mouvements collectifs.

mars 17 2019 | Elections fédérales and En mouvement and Votations | aucun commentaire »

15 mars: Mobilisation massive de la jeunesse vaudoise pour changer le système, pas le climat !

Communiqué de presse · Vendredi 15 mars 2019

Vendredi 15 mars 2019, dans des centaines de villes de 114 pays répartis sur les cinq continents, des milliers des jeunes ont fait grève et sont descendu·e·s dans la rue. A Lausanne, cette mobilisation mondiale pour le climat a réuni entre 15’000 et 20’000 personnes ! Ces jeunes revendiquent leur droit à un avenir. Si elles et ils se mobilisent maintenant, c’est parce qu’il nous reste une décennie pour éviter le pire de la catastrophe écologique.

Nous, militant·e·s de solidaritéS, soutenons ce mouvement et ses revendications, parmi lesquelles figurent notamment la neutralité carbone en Suisse d’ici 2030, sans faire recours à des technologies de compensation. La Suisse est effectivement au centre du désastre climatique actuel. Elle détient un tiers du marché mondial du pétrole et deux tiers du marché mondial des métaux. De son côté, la place financière suisse est à l’origine de 2 % des émissions à gaz à effet de serre mondiales. Les investissements directs et de portefeuille des entreprises multinationales ayant leur siège en Suisse sont à l’origine d’émissions dix fois plus importantes que celles de toute la population et de l’industrie domestique. Les multinationales en Suisse participent ainsi de manière significative à la destruction d’écosystèmes partout dans le monde et au réchauffement climatique. L’impact environnemental du capitalisme suisse va de pair avec un coût social exorbitant : des courants d’eau potable pollués, des terres rendues infertiles, le développement de maladies…

La catastrophe écologique n’est pas une fatalité. Elle est la conséquence d’un système économique qui place le profit de quelques grandes entreprises polluantes avant nos vies et avant le futur de la planète. C’est pourquoi solidaritéS soutient les Jeunes qui se mettent en grève. C’est aussi pourquoi nous nous engageons dans le combat référendaire contre la Réforme de la fiscalité et du financement de l’AVS (RFFA). Cette réforme prévoit des cadeaux fiscaux extrêmement importants à ces mêmes entreprises qui contribuent massivement à la destruction de l’écosystème. C’est également une réforme qui vide les caisses publiques alors que nous avons besoin d’investir dans la transition énergétique et des transports.

Fin du monde et fin du mois: même problème, mêmes responsables et même combat !

solidaritéS avec les grévistes pour le climat du monde entier ! Changeons le système, pas le climat !

mars 15 2019 | Agriculture and Eco-logique and En mouvement and Images et paroles and international and RIE3 and Vaud | aucun commentaire »

Pour un féminisme de lutte, pour toutes, par toutes et tous !

Communiqué du 8 mars : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes
Vendredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, des milliers de femmes et d’hommes solidaires ont manifesté dans les rues de Suisse et d’ailleurs. À Lausanne, ce ne sont pas moins de 5’000 personnes qui ont exigé une société débarrassée du sexisme et du patriarcat !

À cette occasion, nous avons exigé un espace public libéré des logiques capitalistes et marchandes ainsi que de toute forme d’oppression. Nous avons fait exister les revendications du mouvement pour la grève féministe dans la rue. En effet, ce 8 mars a une importante particulière pour les féministes suisses, puisqu’il marque une étape importante vers la grève du 14 juin 2019.  Il nous donne également l’occasion de réaffirmer notre engagement dans le combat référendaire contre RFFA (Réforme de la Fiscalité et du Financement de l’AVS) , que nous dénonçons comme une politique fiscale injuste et au détriment des classes populaires, dont les femmes sont les premières victimes.

Nous, militantes de solidaritéS et actives dans l’organisation de la grève du 14 juin 2019, applaudissons les grèves féministes de nos camarades de l’Etat espagnol et de Belgique. Enfin, nous souhaitons rappeler que notre féminisme ne saurait être récupéré par des politiques répressives et autoritaires : nous sommes solidaires des travailleuses du sexe, des femmes en situation d’exil, des femmes contraintes à mendier dans l’espace public, des femmes qui font face aux discriminations racistes et islamophobes.

solidaritéS avec toutes les femmes en lutte ! Pour un féminisme des 99% !

mars 08 2019 | Activités and En mouvement and Féminin/masculin and Féminisme and Lausanne and Non classé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

De la rue au gouvernement, Ensemble à Gauche présente la candidature de Jean-Michel Dolivo au Conseil d’Etat vaudois

L’élection complémentaire au gouvernement vaudois qui fera suite à la démission du conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard offre la possibilité d’un changement de cap dans la politique du gouvernement cantonal. Pour porter la voix de celles et ceux qui luttent pour une alternative écologiste, sociale et solidaire, féministe et contre toutes les formes de discrimination, Ensemble à Gauche (solidarités Vaud, Décroissance-Alternatives et Solidarité&Ecologie) présente la candidature du député d’EàG Jean-Michel Dolivo. Après sept ans de gouvernance libérale, le temps est venu de donner un cran d’arrêt au creusement des inégalités sociales et de mettre fin sans attendre à notre dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire.

Le Conseil d’Etat, à majorité dite de gauche, a orchestré avec la RIE3 une politique fiscale ne visant pas à mieux répartir les richesses, mais au contraire à faire des cadeaux fiscaux à une minorité de très grandes entreprises, de gros actionnaires et de milliardaires. Il a poursuivi une politique budgétaire qui a systématiquement sous-doté le service public, notamment dans la formation, la santé et l’accueil de jour des enfants. Le gouvernement a défendu jusqu’au bout, dans les débats parlementaires, un contre-projet timoré à l’initiative pour le remboursement  des soins dentaires, avant de la soutenir du bout des lèvres en votation. Le Conseil d’Etat mène une politique de renvoi des requérants d’asile déboutés, notamment des mineurs et des familles, contraire aux droits fondamentaux.

Refusant la résignation et la politique du prétendu moindre mal – qui mène toujours au pire – EàG, avec la candidature de Jean-Michel Dolivo, propose un programme de rupture, orienté vers l’écologie et la justice sociale. De la rue au gouvernement, il soutiendra les mobilisations et les revendications des mouvements sociaux, les luttes des salarié-e-s du secteur public et du privé, les collectifs de défense des droits des migrant-e-s ou encore les associations de défenses des locataires. Particulièrement en 2019, les revendications des mouvements féministes et LGBTIQ devront être défendues avec force dans le cadre de la grève féministe du 14 juin 2019. Ainsi nous ferons en sorte que toutes les femmes travaillant dans l’administration cantonale puissent faire la grève le 14 juin prochain, sans retenue de salaire.

Pour faire face à l’urgence écologique, nous agirons sans attendre dans les domaines les plus énergivores : le chauffage des bâtiments, la mobilité et l’agriculture. Notamment en bifurquant vers la production d’énergies renouvelables, décentralisées et gérées démocratiquement, en finançant la gratuité des transports publics dans le canton et en soutenant une agriculture paysanne de proximité, respectueuse de l’environnement et des êtres humains.

Pour remettre l’humain avant les profits, nous nous engageons à rétablir la justice fiscale, notamment par une augmentation forte de la progressivité des taux d’imposition. Nous nous engageons également pour une réduction du temps de travail sans perte de salaire.

Pour combattre les inégalités sociales et garantir à chacune et chacun une vie digne, nous nous battrons pour un salaire minimum à Fr. 4’500.- net par mois. Nous nous engageons également à ce que, si nécessaire, des locaux du canton soient mis à disposition de familles et de mineurs que la Confédération veut renvoyer.

Nous mettrons en place une législation contraignante sur l’égalité salariale, une inversion du fardeau de la preuve en matière d’harcèlement sexuel et des dispositions permettant de simplifier les dépôts de plainte dans les cas de violences sexistes ou sexuelles. Nous nous engageons également pour le développement d’un accueil de jour (crèche et garderies) accessibles à toutes et tous.

Enfin, Ensemble à Gauche est opposé à toute forme d’avantages et à toute pratique de cadeaux pour les élu-e-s, tant dans les exécutifs ou les législatifs, ces avantages et cadeaux étant synonymes d’éventuels retours d’ascenseur

 

–> Vous trouverez les textes des intervenant-e-s de la conférence de presse de ce jour sur ces liens:
Intervention de Jean-Michel Dolivo
Intervention d’Yvan Luccarini
Intervention de Franziska Meinherz
Intervention d’Onurhan Küçük

décembre 06 2018 | Elections fédérales and En mouvement and Grand Conseil and Réforme de l’imposition des entreprises and RIE3 and Vaud and Votations | aucun commentaire »

Conférence-débat: Souveraineté alimentaire en Suisse et Mercosur en Amérique latine – quel lien?

Mardi 11 septembre 2018
A Pôle Sud
J-J Mercier 3, Lausanne

Avec:
Michelle Zufferey, ethnologue et secrétaire permanente à Uniterre.
Claude Girod, agricultrice et membre de la Confédération paysanne (qui fait partie de la coordination paysanne européenne et de Via Campesina)

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TEXTE D’APPEL

La notion de souveraineté alimentaire a été initié et présenté par Via Campesina lors du Sommet de l’alimentation organisé par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) en 1996. Elle représente le droit de chaque population à définir sa propre politique agricole et alimentaire, sans le faire au détriment d’une autre région. Elle est un outil de lutte contre l’exploitation à la fois de l’environnement et des humains. Elle place les êtres humains au cœur des systèmes alimentaires, qu’il s’agisse des producteur.ice.s, des distributeur.rice.s ou des consommateur.rice.s en revendiquant des systèmes alimentaires locaux, sains et durables tout en garantissant des prix, des salaires et des conditions de travail justes.

Dans ce sens, l’initiative sur la souveraineté alimentaire suisse, soumise à votation le 23 septembre 2018, vise une agriculture qui permette aux personnes actives d’en vivre décemment et à la population d’y avoir accès ; elle demande que la Confédération favorise la création d’emplois dans l’agriculture et veille à l’amélioration des conditions de travail de la profession ; elle favorise la relocalisation de la production et les échanges directs dans une optique durable et démocratique ; et finalement, interdise l’utilisation d’OGM et garantisse le droit à l’utilisation, la multiplication l’échange et la commercialisation de semences par les paysan×ne×s.

Suite à l’échec du cycle de Doha lancé par l’OMC (Organisation mondiale du commerce) en 2001, des accords bilatéraux et multilatéraux de libre-échange se multiplient, tel l’accord entre le Mercosur (Marché commun de plusieurs pays de l’Amérique du Sud) et l’UE (Union européenne). Mais les plus importants industriels suisses de l’exportation essayent de damner le pion à leurs concurrents européens. Et c’est ainsi que leur groupe d’intérêts (economiesuisse), et le conseiller fédéral J. Schneider-Ammann poussent à signer un accord bilatéral entre la Suisse et ces mêmes pays qui demandent avant tout un accès plus important pour l’exportation de leur viande de bœuf. L’USP (L’Union Suisse des Paysans) a boycotté le sommet en février en dénonçant le manque de transparence dans les négociations et craignant le démantèlement de l’agriculture suisse. Aucunes mesures de compensation ne sont prévues pour compenser la réduction de la protection douanière qu’impliquent ces accords.

En effet, cet accord de libre-échange ne se situe-t-il pas à l’opposé de la souveraineté alimentaire ? De plus en plus de critiques évoquent divers dangers : Au niveau écologique, l’augmentation de la production de soja pour le bétail européen pourrait s’avérer comme une menace majeure pour l’environnement en Amérique du Sud. Au niveau social, l’intensification de la production et de l‘exportation d’éthanol et de soja vers l’Europe risquent de favoriser l’accaparement de terres par des grands groupes et donc l’expulsion des petits paysans. Au plan économique, la souveraineté de réguler des semences et de privilégier les marchés locaux sont en jeu en raison du pouvoir croissant des multinationales. La tendance n’irait-elle pas vers une re-primarisation de l’économie latine qui se réduirait principalement à l’exportation de matières premières comme lors de l’époque coloniale ? Qu’en est-il du principe de la concurrence ou de la solidarité entre les paysan-ne-s au niveau national et international ?

septembre 02 2018 | Activités and Agriculture and Eco-logique and En mouvement and Votations | aucun commentaire »

Conférence-débat: MAI 68: QUELS IMPACTS EN SUISSE ET EN EUROPE DE L’EST ?

Mercredi 16 mai à 20h15
À la Fraternité (Arlaud 2, Lausanne)

Avec
JACQUELINE HEINEN, professeure émérite de sociologie et ancienne militante de la LMR
ZBIGNIEW MARCIN KOWALEWSKI, rédacteur en chef adjoint de l’édition polonaise du journal du Monde Diplomatique

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TEXTE D’INVITATION

solidaritéS organise une conférence publique avec Jacqueline Heinen, auteure du livre 1968… Des années d’espoirs qui vient de paraître aux éditions Antipodes,  et avec Zbigniew Marcin Kowalewski, rédacteur en chef adjoint de l’édition polonaise du journal Le Monde Diplomatique.

Jacqueline Heinen présentera le contexte et les évènements de Mai 1968 en Suisse, ainsi que leurs impacts sur les mouvements de la gauche radicales.

Zbigniew Marcin Kowalewski parlera des soulèvements et mouvements d’opposition qui se sont développés dans les pays de l’Europe de l’Est, notamment le soulèvement du Printemps de Prague en Tchécoslovaquie. Nous discuterons de l’influence de mai 1968 en Europe de l’Est – alors sous le joug du « stalinisme » – et au sein de la gauche radicale antistalinienne

avril 03 2018 | Activités and En mouvement and international and National | aucun commentaire »

Conférence-débat: MAI 68, QUEL HÉRITAGE AUJOURD’HUI ?

Jeudi 19 avril à 20h15
À Pôle Sud (J-J Mercier 3, Lausanne)

Avec
ALAIN KRIVINE
Ancien militant de la Jeunesse communiste révolutionnaire
Membre actuel de la direction du NPA

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TEXTE D’INVITATION

Les années 1968 ont été un tournant dans l’histoire de la gauche radicale à travers le monde. Elles furent marquées par des mobilisations politiques et sociales d’envergure extraordinaire. A l’occasion des 50 ans de Mai 68, solidaritéS invite Alain Krivine, aujourd’hui membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et à l’époque militant de la Jeunesse Communiste Révolutionnaire.

Alain Krivine reviendra sur les mobilisations qui se sont développées en France cette année-là et sur l’importance des liens qui se sont formés entre les mouvements étudiants et ouvriers.

Entrainant des millions de personnes dans les rues, les grèves et les manifestations de masse qui en découlèrent constituent les plus grandes explosions sociales en France dans l’histoire récente. Elles ont entre autres permis d’obtenir en deux mois la hausse du salaire minimum, la hausse générale des salaires et une 4ème semaine de congés payés.

Si la situation politique et sociale est très différente aujourd’hui, nous discuterons des inspirations et des leçons que nous pouvons tirer des mouvements des années 1968, ainsi que des mobilisations de grande ampleur qui peuvent à nouveau voir le jour.

Dans cette perspective, nous aborderons une série de thèmes : Quelles formes donner aux organisations politiques aujourd’hui? Comment permettre la participation et l’auto-organisation des salarié-e-s? Comment articuler un programme politique global pour une transition anticapitaliste, antiraciste, féministe, internationaliste et écosocialiste?

avril 03 2018 | Activités and Economie and Education and En mouvement and international and Non classé | aucun commentaire »

Conférence-débat: GRÈVE DES FEMMES DANS L’ETAT ESPAGNOL EN 2018… 2019, EN SUISSE AUSSI!

Mardi 10 avril à 20h
Au Cazard (Pré-du-marché 15, Lausanne)

AVEC
JULIA CAMARA, porte-parole de la coordination espagnole du 8 mars et membre d’Anticapitalistas
VANESSA MONNEY
, secrétaire syndicale au Syndicat SSP Vaud, membre de solidaritéS et de Feminista

 

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TEXTE D’INVITATION

Le 8 mars 2018, 5,3 millions de femmes se sont mises en grève à travers tout l’État Espagnol. Des manifestations massives – un million de personnes rien qu’à Madrid ! – ont été organisées dans 120 localités. La mobilisation dénonçait le sexisme sous toutes ses formes : inégalités salariales, violences, répartition des tâches domestiques…. Loin d’être un fait isolé, cette grève fait suite à de nombreuses mobilisations féministes dans le monde, ces dernières années. En Suisse aussi, les femmes de plus en plus nombreuses à se mobiliser pour leur émancipation et pour leurs droits contre la société patriarcale.

Les politiques d’austérité ont frappé les femmes de plein fouet et renforcé encore la précarité de beaucoup. Le mouvement #metoo a révélé l’ampleur des agressions sexuelles et du harcèlement. Les inégalités salariales restent criantes, en Espagne comme en Suisse. Les droits de femmes sont attaqués de manière frontale, notamment le droit à l’avortement.

Le renouveau des formes de féminisme au niveau international et le renforcement de leurs mobilisations ouvrent des espaces de contestation sur tous les fronts (politiques, économiques, sociaux), ne serait-ce que parce que nombre de femmes subissent toutes les formes d’oppression et d’exploitation à la fois (sexisme, racisme, discrimination de classes…). De nouvelles générations ont développé leurs propres mots d’ordre et investi de nouveaux champs d’action.

Pour discuter de la grève de l’État espagnol et des perspectives, en Europe et en Suisse, solidaritéS organise une série de conférences en Suisse romande avec Julia Cámara, militante d’Anticapitalistas et porte-parole de la coordination espagnole 8 mars à Madrid. A Lausanne, elle sera accompagnée de Vanessa Monney, militante féministe, secrétaire syndicale et membre de solidaritéS.

La conférence aura également lieu à:
– Neuchâtel : Mercredi 11 avril – FLSH, Espace Agassiz – 18h15
– Genève : Jeudi 12 – Café Gavroche (Boulevard James-Fazy 4) – 19h

avril 02 2018 | Activités and En mouvement and Féminin/masculin and Féminisme and LGBT | aucun commentaire »

DANS LA RUE CONTRE MONSANTO

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« Agriculture durable »
, « travailler avec les agriculteurs », « préserver l’avenir de la planète »… De telles formules défilent en cascade sur le site internet de Monsanto, géant des semences transgéniques et des pesticides toxiques. A l’image du lobby de l’industrie nucléaire, les multinationales actives dans le domaine des organismes génétiquement modifiés (OGM) sont passées maître dans l’art de promouvoir le respect de l’environnement, tout en provoquant certaines des plus violentes perturbations de notre écosystème. Stérilisation des sols, destruction de la biodiversité, infections des denrées alimentaires, voilà le bilan réel de cette société. Déconstruire sa propagande et condamner sa politique est une nécessité absolue. La marche du 21 mai prochain en est une belle occasion.

 1500 personnes pour protester  l’an dernier contre la politique de l’entreprise multinationale de Monsanto, dans les rues de Morges où son siège est installé. Une affluence aussi surprenante que positive, et qu’il s’agit au moins de réitérer cette année. Car depuis, les pratiques du colosse américain de l’OGM ne se sont pas améliorées, loin s’en faut.

En effet, Monsanto ne cesse d’accumuler les procès pour abus de propriété, fraudes scientifiques ou intoxications, en témoignent par exemple les procédures entamées en septembre 2015 contre la multinationale à Los Angeles et à New York par des travailleurs·euses agricoles ayant développé des cancers des os ou des leucémies en raison de leur manipulation du Roundup, l’herbicide le plus largement diffusé par Monsanto (Libération, 2 décembre 2015). lire la suite »

mai 13 2016 | Activités and Eco-logique and Economie and En mouvement and international and Vaud | aucun commentaire »

Ciné-débat sur les luttes des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

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solidaritéS vous invite à passer une soirée au Cinéma CityClub à Pully sur le thème des femmes en lutte au Moyen-Orient et en Afrique du Nord avec une conférence de l’activiste franco-libanaise Paola Salwan Daher suivie de la diffusion du film marocain Much Loved de Nabil Ayouch.

Les femmes du Moyen-Orient  et de l’Afrique du Nord vivent non seulement sous des régimes et mouvements oppressifs qui affectent tous les citoyen·ne·s mais doivent aussi faire face à des discriminations et à des stéréotypes sexistes, inhérents au système patriarcal auxquels se couplent diverses formes d’oppression selon la classe sociale, « la race », la religion ou l’orientation sexuelle et l’identité de genre. lire la suite »

mars 08 2016 | En mouvement and Féminin/masculin | aucun commentaire »