Conférence sur la résistance à Kobané, 26 novembre à Lausanne

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Resistance de Kobané : nouvelles perspectives d’émancipation pour les Kurdes et le Moyen-Orient ?

Conférence-débat
Mercredi 26 novembre 2014, 20h
Salle des Vignerons, Gare de Lausanne 

Avec :

Joseph Daher : membre de solidaritéS en Suisse et du Courant de la Gauche révolutionnaire en Syrie, fondateur du blog Syria Freedom Forever
Hassan Mohammed Ali : responsable européen du Parti de l’Union démocratique (PYD)
Songül Karabulut : co-présidente du Congrès démocratique de la communauté kurde

Organisé par Soutenu par : Centre kurdes des droits de l’homme (Genève) Centre démocratique du peuple kurde (Lausanne)
Soutenu par :
solidaritéS, POP, …

Depuis environ deux mois, les Kurdes résistent face aux attaques de l’OEI. Au début des combats, l’Organisation de l’état islamique (OIE) et le gouvernement de la Turquie pensaient que la ville tomberait en quelques jours. Par leur résistance organisée, les forces kurdes (principalement l’Unité de protection du peuple – YPG) ont démontré au monde entier leur capacité d’auto-défense soutenue par la population. La ville de Kobané devient le symbole de la résistance contre l’OIE.

Bien que la lutte de l’YPG à la ville frontière avec la Turquie, Serekaniye, contre l’aile syrienne de l’Al Qaida, Al Nousrah, soutenue par le gouvernement turc soit restée inaperçue, les attaques de l’Organisation de l’état islamique (OIE) au Mont Sinjar ne l’a pas été pour autant. Des milliers de Yézidis qui ont dû se réfugier sur les

montagnes en août 2014 pour fuir les massacres, ont été sauvés par les forces sur place du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les forces du YPG, qui ont ouvert un corridor pour que les Yezidis puissent descendre des montagnes. Quelques jours d’inaction supplémentaire auraient suffi pour que l’OIE mette à exécution ses plans meurtriers.

Dans ce contexte fort complexe, la question d’une solution démocratique et équitable à la question kurde se pose à l’échelle générale de la région et interfère avec les processus en cours en Turquie, Syrie et en Irak. Le modèle d’autogestion préconisé au Kurdistan syrien, Rojava, ne peut pas être réfléchi indépendamment du processus de négociation en cours depuis deux ans entre le gouvernement turc et le PKK et également du processus de la guerre civile en Syrie.

17 novembre 2014, 18:15 | international

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