Taxe sur les déchets: Le non de la minorité de la commission

Alors que le Grand Conseil s’apprête à donner le feu vert à une taxe sur les déchets ménagers (au sac ou au poids), nous rappelons ci-dessous quelques arguments de la minorité de la commission chargée de cette question et opposée à la taxe :

•    «Chacun sait que ce ne sont pas les consommateurs·trices qui sont à l’origine du gaspillage énorme, lié au suremballage des produits achetés. Ce sont les producteurs et les grands distributeurs qui sont responsables de cette quantité énorme de déchets […] Il s’agit en conséquence de mettre en place une politique publique de réduction des déchets à la source.
•    En Suisse comme dans le canton de Vaud, les déchets non recyclés sont incinérés en vue d’une revalorisation thermique. L’incinération est en soit un procédé qui coûte relativement cher. Si en plus on considère l’ensemble des coûts externes […] l’incinération d’une tonne de PET par exemple coûte 200 francs plus cher que son recyclage. […] Mieux vaut réduire que recycler, l’avenir c’est une société qui crée moins de déchets !
•    Une caissière d’un grand magasin et un directeur de banque paieront le même montant. […] Ce n’est à l’évidence pas admissible.»

La minorité de la commission était composée de trois députées socialistes et du rapporteur Jean-Michel Dolivo. L’entrée en matière a été votée par une majorité PLR (sans les libéraux), UDC, Alliance du Centre et Verts.

Daniel Süri, extrait du bimensuel solidaritéS nº 209

8 juin 2012, 13:49 | Conseil communal / Eco-logique / Economie / Lausanne / Logement / Vaud

Trackback URI | Comments RSS

Répondre

This blog is kept spam free by WP-SpamFree.