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Université de printemps de solidaritéS
17 au 19 mai 2019 · Vaumarcus (NE)

Les femmes* à l’avant-garde des résistances : Une grève par toutes*, pour l’émancipation de tou·te·s!

L’Université de printemps de solidaritéS est un week-end annuel de réflexion, de débats, d’échanges et de fête dans un cadre convivial en pleine campagne neuchâteloise. Inscrivez-vous!

 

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PROGRAMME

 

VENDREDI - 21h00 - PLÉNIÈRE

Vers la grève féministe du 14 juin!
Elisabeth Philippe, infirmière urgentiste et sage-femme HFR (hôpital fribourgeois)
Maria Pedrosa, secrétaire syndicale SSP Vaud
Tamara Knežević, membre de solidaritéS et du collectif vaudois grève féministe

 

SAMEDI - 9h30 - ATELIERS

A - Culture & politique : si je ne peux pas danser, ça n’est pas ma révolution
Valentina D’Avenia, historienne de l'art, militante, artiste et curatrice
Marie Griesmar, artiste, chercheuse à l'ETHZ et plongeuse
Valentine Loup, membre de solidaritéS et du collectif Culture & médias de la grève féministe

B – Crise et défis de la gauche au Brésil et en Amérique du Sud
Sebastien Brulez, journaliste, correspondant à Caracas entre 2006 et 2011
Thais Bueno, membre du PSOL (Partido Socialismo e Liberdade) au Brésil

C - Pour un féminisme antirépressif et anticarcéral
Anouk Essyad, membre de solidaritéS
Un·e membre de Genepi, association militant pour le décloisonnement des prisons
Fania Noël, membre de Mwasi, collectif afroféministe

D - Luttes des salarié·e·s et syndicalisme aujourd’hui
Karel Yon, chargé de recherche en sociologie
Marielle Roux Benchehboune, organisatrice de ReAct (Réseaux pour l’action collective transnationale)

 

SAMEDI - 13h30 - ATELIERS

A - Histoire des luttes ouvrières et féministes en Suisse
Paul Hirsch, historien
Marianne Ebel, membre de solidaritéS
Maryelle Budry, membre de solidaritéS

B - Luttes des travailleuses précaires et Grève féministe 2019
Tiziri Kandi, animatrice syndicale au syndicat CGT des hôtels de prestige et économiques, Collectif grève Park Hyatt Vendôme, France
Marlene Barbosa, SIT (syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs)

C – La «possibilité du fascisme»?
Ugo Palheta, sociologue et membre du NPA, France
Stéfanie Prezioso, historienne et membre de solidaritéS
Thais Bueno, membre du PSOL au Brésil

D – Les luttes antiracistes à l’assaut des gauches politiques et syndicales
Youcef Brakni, militant des quartiers populaires et membre du comité Adama
Malia Bouattia, activiste, journaliste et ex présidente du syndicat étudiant britannique
Izabel Barros, responsable de projets à la fondation Cooperaxion. Militante antiraciste

 

SAMEDI - 16h15 - PLÉNIÈRE

Les féminismeS à l’avant-garde des luttes
Marta Pascual, écoféministe et membre d’Ecologistas en Acción, Madrid
Fania Noël, membre de Mwasi, collectif afroféministe
Malia Bouattia, activiste, journaliste et ex présidente du syndicat étudiant britannique
Thais Bueno, membre du PSOL au Brésil

 

DIMANCHE - 9h30 - ATELIERS

A – Internationalisme et mouvement Queer: pour la convergence des luttes!
Antony Rizk, membre Forum socialiste, Liban et universitaire
Maimouna Mayoraz, syndicaliste et militante Queer
Julien Repond, membre de solidaritéS

B - Grève du climat et Ecosocialisme, les luttes à venir
Marta Pascual, écoféministe et membre d’Ecologistas en Acción, Madrid
Vincent Gay, écosocialiste et membre d’ATTAC, France

C – Droit à la ville, publicité et néolibéralisme
Ada Ansellem : activiste antipublicitaire du GLIP (Genève Libérée de l'Invasion Publicitaire)
Stefan Kipfer : politiste et chercheur urbain

D - Mouvements et syndicalisme étudiants : quelle place dans les luttes anticapitalistes?
Térence Chevroulet, membre de SUD-EP (syndicat étudiant.e.s et précaires), et du mouvement de la grève du climat
Malia Bouattia, activiste, journaliste et ex présidente du syndicat étudiant britannique
Guillaume Matthey, membre de solidaritéS et du mouvement de la grève du climat

Texte d'introduction

«Femmes bras croisés, le pays perd pied», ce slogan de 1991 est de nouveau d’actualité avec l’organisation d’une grève féministe en Suisse le 14 juin 2019. Il rappelle que les rapports de production capitaliste sont profondément genrés, et qu’ils ne peuvent subsister sans l’exploitation et l’oppression spécifique de la moitié de l’humanité. Humiliations, violences, inégalités de salaire, travail gratuit, tous ces aspects du patriarcat montrent à quel point il est lié au fonctionnement du capitalisme. Il est donc vain de chercher à isoler les rapports d’exploitation des dynamiques d’oppressions qui en sont constitutives : loin de diviser notre classe, les mouvements féministes en renforcent l’organisation.

De la grève du 8 mars dans l’Etat espagnol, en Italie et en Argentine, à la résistance contre le régime fascisant de Jair Bolsonaro ; de la lutte des femmes* indigènes contre les multinationales (qui profitent du régime de fiscalité suisse), à l’organisation contre les crimes policiers menée par les femmes* non blanches en Europe: les femmes* sont en première ligne des résistances au capitalisme néolibéral.

Vous l’aurez deviné, la dixième édition de notre Université de printemps s’inscrit dans le processus de la grève féministe. Ce weekend sera l’occasion d’échanger sur ces résistances, et de débattre de leurs perspectives. La violence du capitalisme néolibéral - en particulier l’imminence du danger climatique - nous pousse, plus que jamais, à articuler nos luttes, à apprendre des expériences d’autrui, et à nous organiser collectivement.

La plénière du vendredi soir reviendra sur l’organisation de la grève du 14 juin, et montrera la diversité des expériences de luttes. Celle du samedi s’inscrit dans la même démarche, car nous échangerons avec des camarades du Brésil, de l’Etat espagnol, de France et de Grande-Bretagne. Des ateliers permettront d’approfondir les discussions, et d’aborder d’autres thématiques.

Un atelier sur le droit à la ville sera l’occasion de discuter de la reconquête de nos espaces de vie. Un panel permettra de réfléchir à des alternatives anticarcérales et antirépressives à la lutte contre les violences sexistes. Un troisième atelier portera sur les luttes LGBTIQ+ à travers le monde. Un quatrième reviendra sur les menaces fascisantes, et sera l’occasion de débattre de nos stratégies. Un espace abordera l’histoire du mouvement ouvrier suisse, et remettra en question le mythe d’un pays où règne la paix du travail. Prenant acte de l’urgence climatique, le sixième atelier sera l’occasion de débattre des perspectives de luttes écosocialistes.

Le septième atelier reviendra sur les grèves menées dans des métiers précaires, fortement féminisés. Un autre espace portant sur les luttes antiracistes et contre l’islamophobie mettra en avant l’aspect central de ces luttes. Est également prévu un atelier sur les mouvements et le syndicalisme étudiants, posant la question de leur convergence avec d’autres luttes. Les nouvelles formes de syndicalisme seront également l’objet d’un atelier. La politique inquiétante de Bolsonaro et le coup d’Etat au Venezuela seront discutés dans un espace dédié à l’Amérique latine. Enfin, prenant au mot Emma Goldman lorsqu’elle disait «si je ne peux pas danser, ça n’est pas ma révolution», un dernier atelier questionnera le lien entre culture et luttes politiques. Nous la prendrons également au mot lors des deux soirées de ce weekend!

Informations pratiques

Hébergement
Le Camp de Vaumarcus au bord du lac, entre Neuchâtel et Yverdon. Nous recommandons de prendre votre propre matériel de couchage. Toutefois, de la literie est à disposition sur place contre supplément.... Elles seront octroyées en priorité aux intervenant·e·s et aux personnes avec enfants..

Crèche
Une crèche sera mise en place pour les familles afin d'assurer la garde des enfants durant les activités. Un tableau sera à disposition sur place pour assurer la présence d'un adulte sur l'ensemble des plages horaires et ainsi participer au bon déroulement du séjour. Merci d'annoncer vos enfants sur le formulaire en ligne.

Tarif par personne
Les tarifs ci-dessous couvrent la totalité du weekend pour une personne (repas, chambre et intervenant·e·s). Lors d'un séjour partiel, ce montant est en principe proportionnel. En fonction de votre situation, il est toujours possible d'en discuter sur place.

Jeunes/chômeur·e·s fr. 60
Salarié·e·s à revenu modeste fr. 110
Salarié·e·s fr. 160
Soutien fr. 210

Comment s'y rendre?

Le meilleur moyen de venir en transport public est de prendre le train pour Concise ou Gorgier st-Aubin. Nous organiserons le déplacement depuis la gare en fonction des arrivées :

  • Bâle : départ à 16h03, escale à Bienne et Yverdon-les-Bains, arrivée à Concise à 18h24
  • Berne : départ à 17h23, escale à Neuchâtel, arrivée à Concise à 18h37
  • Fribourg : départ à 16h56, escales à Lausanne et Yverdon-les-Bains, arrivée à Concise à 18h24
  • Genève : départ à 17h15, escale à Yverdon-les-Bains, arrivée à 18h24
  • Lausanne : départ à 17h45, changement à Yverdon-les-Bains, arrivée à Concise à 18h24
  • Neuchâtel : départ à 18h10, et arrivée à Concise à 18h37
  • Sion : départ à 17h02, escales à Lausanne et Yverdon-les-Bains, et arrivée à Concise à 19h10
  • Zurich : départ 16h30, escale à Neuchâtel, et arrivée à Concise à 18h37

Nous coordonnons également des covoiturages principalement aux départs de Genève, Lausanne, Fribourg et Neuchâtel. Plus d’informations suivront.

Inscriptions préalables

Cette université de printemps est ouverte à toutes et à tous. Pour avoir une place garantie, merci de remplir le formulaire en ligne.

Vous pouvez soit payer en espèces votre séjour sur place, soit faire un versement sur le compte CCP:

10-196871-4
solidaritéS interrégional
1211 Genève 2

Contact

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