Des choix écologiques et sociaux

Une nouvelle citoyenneté implique enfin que la vie associative des quartiers devienne le lieu d’une participation directe des habitantes et des habitants à l’organisation de leur cadre de vie : logement, aménagement urbain, transports publics, entraide sociale, etc. Dans ce domaine bien des choix politiques et sociaux sont possibles.

Pour un canton très urbanisé comme Genève, l’une des priorités en matière écologique est le réaménagement urbain. Il implique non seulement un contrôle des nuisances et du trafic, mais aussi d’inverser les priorités en matière de logement. Les pouvoirs publics doivent acheter des immeubles, accroître l’offre de logements bon marché, réinstaller des logements dans les zones commerciales et accorder aux coopératives de locataires (ou de squatters) une large autonomie dans l’entretien des immeubles.

Genève est un canton antinucléaire. Mais malgré le mandat constitutionnel, les autorités ne se dotent pas des moyens d’utiliser plus rationnellement l’énergie et de sortir définitivement du nucléaire. A l’issue du moratoire nucléaire, d’autres priorités devraient déjà être mises en route pour n’avoir plus besoin de cette énergie dangereuse : développement des énergies renouvelables, consommation plus rationnelle. Un plan, publiquement débattu, fondé sur des alternatives concrètes, doit enfin réaliser la décision populaire.