Archive Santé

Le personnel d’un EMS vaudois se révolte !

EMS Les Boveresses

Il a fallu beaucoup de courage aux travailleuses de l’EMS Les Boveresses à Lausanne pour exprimer leur révolte contre des conditions de travail délétères.

Depuis l’entrée en fonction d’une nouvelle infirmière cheffe il y quelques mois, le personnel soignant (infirmières et aides-infirmières) a vu ses conditions de travail se dégrader rapidement. Des atteintes à la santé avant tout psychologique des soignantes se sont multipliées. Le syndicat des services publics (SSP) a constaté de graves violations par l’employeur de son devoir de protection de la personnalité du personnel. Dans un communiqué de presse du 7 juillet 2011, le SSP et  MLCR (mouvement de lutte contre le racisme) « déplorent dans cette institution subventionnée par l’Etat des actes de racisme, de stigmatisation d’une partie du personnel, de violation des données personnelles, d’atteinte à la santé, de licenciements injustifiés, des départs forcés, etc. Mais aussi, une mise en danger du personnel et des résidents par les directives édictées par l’infirmière cheffe et le directeur. Le SSP a interpelé Monsieur Pierre-Yves Maillard, chef du DSAS, au sujet de cet établissement et a saisi l’Office cantonal de conciliation en cas de conflits collectifs de travail. Pour le SSP, cette situation est intolérable et doit cesser immédiatement. »
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septembre 26 2011 | Economie and Non classé and Santé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Catastrophes nucléaires, catastrophes globales

 Explosion de la centrale nucléaire de Fukushima

Café politique
avec
Sébastien Bertrand, sociologue et membre de ContrAtom
Lundi 2 mai
20 h
Buffet de la gare
(Grand Salon)
Lausanne

La catastrophe de Fukushima – à propos de laquelle les dirigeants de l’entreprise nucléaire japonaise TEPCO disent ignorer « dans combien de mois ou d’années la crise sera terminée » – a remis sur le devant de la scène une vérité que les lobbies de l’atome s’étaient évertués à faire oublier : l’usage de l’énergie nucléaire est une épée de Damoclès suspendue au-dessus des populations et la catastrophe menace à tout moment, avec ses terribles conséquences sociales, environnementales, sanitaires, économiques dont les effets désastreux se déploient sur des décennies. Sébastien Bertrand, qui a étudié à l’Université de Genève les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, analysera lors de ce café politique organisé par solidaritéS-Vaud les dangers incontrôlables de cette source d’énergie. Une analyse qui rappelle que l’exigence d’une sortie de l’atome est plus urgente que jamais.

avril 18 2011 | Eco-logique and Economie and international and Lausanne and Santé | aucun commentaire »

Signez la pétition de soutien aux grévistes de La Maison de Vessy

Du jamais vu : le personnel d’un EMS genevois se met en grève de façon illimitée. Les motifs sont nombreux, qui ont provoqué la colère du personnel : accroissement de la charge de travail, diminution des taux de personnel, non paiement des primes versées dans les autres établissements publics et, en dernier lieu, facturation des parkings jusqu’alors gratuits.

Signez la pétition de soutien sur http://www.ssp-greve.ch

mars 09 2011 | Santé and Travail | aucun commentaire »

Isabelle Paccaud avec trop de traffic!


Isabelle Paccaud tente de parler des transports à Lausanne from solidaritéS Vaud on Vimeo.

février 16 2011 | Conseil communal and Images et paroles and Lausanne and Non classé and Santé and Vaud | aucun commentaire »

Signez la pétition de soutien aux salarié·e·s de l’entreprise Barbey SA

 Sandwich

Le 25 mai 2010, les salarié·e·s de l’entreprise Barbey SA (industrie alimentaire) à Granges-près-Marnand ont, avec le soutien du syndicat Unia, arrêté le travail pour dénoncer leurs conditions de travail pénibles et obtenir satisfaction sur leurs revendications. Le quotidien des salarié·e·s est constitué de brimades, d’absence totale de respect et surtout de violations répétées de la loi en lien avec la non-comptabilisation des heures supplémentaires travaillées. Qui plus est, des représailles antisyndicales (licenciements, avertissements) ont été effectuées par l’entreprise suite à de simples assemblées du personnel.

Téléchargez la pétition (.doc)

mai 28 2010 | Economie and Féminin/masculin and Grand Conseil and Santé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Mühleberg: nous voterons NON le 29 novembre

Les Vaudois et Vaudoises voteront le 29 novembre pour déterminer l’avis du canton sur la demande de prolongation à durée illimitée (sic) de la centrale de Mühleberg (BE). Celle-ci est la plus vétuste de Suisse, prolonger son exploitation est inacceptable!

Dans une pure logique de rentabilisation prolongée de son capital investi, l’entreprise Forces motrices bernoises (FMB) a demandé aux autorités fédérales (DETEC) de pouvoir exploiter leur centrale de Mühleberg pour une duré… illimitée! Cette demande, de bonne guerre pour une entreprise à but lucratif qui tente de maximiser son profit et d’aménager la réglementation étatique en sa faveur, a déclenché une série de dysfonctionnements rocambolesques et de démissions des autorités publiques tant fédérale que vaudoise.

Démission fédérale

Qu’a répondu le département de M. Leuenberger ?
A-t-il rappelé à FMB que la loi sur l’énergie nucléaire (LENu) prévoit le démantèlement de la centrale, mise en fonction en 1972, pour 2012 ? A-t-il rajouté que ce terme ne pouvait en tous cas pas être retardé étant donné que l’AIEA avait relevé des problèmes de sécurité concernant l’enveloppe du cœur du réacteur (voir encadré) ? A-t-il pris l’occasion de cette communication pour demander aux FMB de fournir un plan de démantèlement de la centrale, prévoyant un calendrier respectant le délai légal de 2012 ? Rien de tout cela ! Laissant sa responsabilité au placard, le département de M. Leuenberger a décidé de demander leur avis aux cantons et aux communes limitrophes avant de rendre sa décision.

Démission vaudoise

Les cantons de Neuchâtel, Fribourg, Genève et la ville de Berne
ont répondu en mettant la sécurité au dessus de la rentabilisation illimitée de la centrale. Ils demandent que la Confédération s’oppose à la requête de FMB. De son côté, le Conseil d’Etat vaudois à répondu à la question posée par le DETEC… favorablement ! Sans le recours à la cour constitutionnelle intenté par l’association Sortir du nucléaire et les Verts (qui rattrapent ainsi le manquement incroyable de leur magistrat pourtant officiellement antinucléaire), cette décision serait restée position officielle du canton.
La Cour a reconnu que le Conseil d’Etat aurait du procéder à une consultation populaire pour déterminer sa position. En effet la Constitution vaudoise stipule qu’en matière d’énergie nucléaire, les décisions du canton doivent être déterminées par un vote populaire. Deuxième manquement à la démocratie, le programme de législation et la Constitution précisent que Canton et Communes: «collaborent aux efforts tendant à se passer de l’énergie nucléaire».

Votation malgré tout

La décision de la Cour constitutionnelle rendue le 17 juin
risquait pourtant de rester lettre morte puisque le DETEC était déjà en possession d’une réponse – positive donc – du Conseil d’Etat vaudois. Le DETEC pouvait ainsi sans autre rendre sa décision à FMB sans que les citoyen·ne·s vaudois aient pu se prononcer comme leur constitution le prévoyait. Un comité de campagne constitué pour le NON 1 a alors envoyé une lettre à M. Leuenberger lui demandant d’attendre le résultat du vote vaudois avant de rendre sa décision.
Finalement le recours gagnant à la Cour constitutionnelle, la réponse positive de M. Leuenberger à la lettre du comité ainsi qu’un vote du Grand conseil décidant de tenir une votation populaire le 29 novembre ont évité le déni de démocratie que la décision du Conseil d’Etat instituait. Un large front constitue désormais la campagne de votation au sein du comité « NON à la prolongation illimitée de la centrale nucléaire de Mühleberg ! ». Le comité est constitué pour l’instant par les partis de gauche, les Verts, Ecologie libérale, le conseiller national PDC Jacques Neyrinck et de nombreuses ONG écologistes. Pour renforcer la campagne et remporter cette votation décisive pour notre avenir à tous, nous vous invitons à rejoindre le comité et à participer à hauteur de vos moyens militants.

Philippe de Rougemont, Association Sortir du nucléaire

octobre 04 2009 | Eco-logique and Economie and Santé and Vaud | aucun commentaire »

Pour une assurance cantonale prenant en charge les soins dentaires de base

Nous reproduisons ici le texte d’une motion déposée au Grand Conseil, le 25 août 2009, par notre camarade Jean-Michel Dolivo, membre du groupe «A Gauche Toute !» (POP et solidaritéS).
Soins dentaires
Selon l’Office fédéral de la statistique, les frais dentaires totaux s’élevaient en Suisse à 3,3 milliards de francs pour l’année 2005. En 2004 les assurances sociales ont participé au financement à raison de 6%, les assurances privées à raison de 5%, et la part des ménages privés s’est donc élevée à 89%. Les soins dentaires, à l’exception des soins causés par un accident, ne sont pas pris en charge au titre d’une assurance sociale. Ils ne font pas partie du catalogue des prestations régi par la LAMal, sauf dans certains cas liés à la maladie (L’assurance obligatoire des soins prend en charge les coûts des soins dentaires: A. s’ils sont occasionnés par une maladie grave et non évitable du système de la mastication; B. ou s’ils sont occasionnés par une autre maladie grave ou ses séquelles; C. ou s’ils sont nécessaires pour traiter une maladie grave ou ses séquelles. Elle prend aussi en charge les coûts du traitement de lésions du système de la mastication causées par un accident). lire la suite »

septembre 14 2009 | Grand Conseil and Santé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Pour une assurance cantonale prenant en charge les soins dentaires de base et la mise en place de policliniques dentaires régionales dans le canton

Motion AGT (POP-SolidaritéS)

Selon l’Office fédéral de la statistique (Coût et financement du système de santé en 2004, Neuchâtel 2006), les frais dentaires totaux s’élevaient en Suisse à 3,3 millards de francs pour l’année 2005. En 2004 les assurances sociales (assurance-maladie, invalidité, accidents et militaire) ont participé au financement à raison de 6%, les assurances privées à raisons de 5%, et la part des ménages privés s’est donc élevée à 89%. Les soins dentaires, à l’exception des soins causés par un accident, ne sont pas pris en charge au titre d’une assurance sociale. Ils ne font pas partie du catalogue des prestations régi par la LAMal, sauf dans certains cas liés à la maladie au sens de l’article 31 LAMal (L’assurance obligatoire des soins prend en charge les coûts des soins dentaires: a. s’ils sont occasionnés par une maladie grave et non évitable du système de la mastication, b. ou s’ils sont occasionnés par une autre maladie grave ou ses séquelles, c. ou s’ils sont nécessaires pour traiter une maladie grave ou ses séquelles. Elle prend aussi en charge les coûts du traitement de lésions du système de la mastication causées par un accident selon l’art. 1, al. 2, let. b). Les frais liés aux soins dentaires sont donc en principe à la charge du patient. Pour beaucoup de personnes et de familles aux revenus modestes ou moyens, les soins dentaires sont un luxe ! Et nombreux sont celles et ceux qui repoussent un traitement avec le risque que les dégâts, et donc les frais, augmentent encore davantage. Il est certes possible de conclure une assurance complémentaire. Mais, pour être remboursé aux trois quarts de la facture, il faut compter avec une prime mensuelle d’en tout cas une cinquantaine de francs pour des remboursements  plafonnés à 2’000 francs. Le coût est dissuasif. A cause de cette lacune de couverture, bon nombre de personnes ne peuvent pas faire face à des factures souvent très lourdes. D’autres vont se faire soigner en France voisine, voire à Budapest. Et, phénomène nouveau, des cliniques dentaires low cost s’ouvrent ici et là. Certes, les personnes bénéficiaires d’aides sociales ont accès à des soins dentaires gratuits. Les frais sont payés par le régime des prestations complémentaires AVS et par les systèmes cantonaux lorsqu’ils existent. C’est le cas pour Vaud avec le revenu d’insertion. Mais ce ne concerne évidemment qu’une partie restreinte de la population.

En vertu de l’art. 34 de la Constitution vaudoise, « toute personne a droit aux soins médicaux essentiels… ».  Selon l’art. 65 de la dite Constitution, l’Etat, pour contribuer à la sauvegarde de la santé de la population, assure notamment «à chacun un accès équitable à des soins de qualité». L’absence de toute couverture d’assurance pour les soins dentaires, pour une très grande majorité des habitants de ce canton, va à l’encontre de cet objectif constitutionnel. Les signataires de la motion demandent au gouvernement qu’il propose une loi cantonale instituant une assurance cantonale obligatoire prenant en charge les soins dentaires dont les primes sont proportionnelles au revenu. Le canton a mis, à juste titre, en place une assurance publique contre les risques en cas d’incendie et a organisé son intervention, en adoptant la loi du 17 novembre 1952 concernant l’assurance des bâtiments et du mobilier contre l’incendie et les éléments naturels ainsi que la loi du 17 nombre 1993 sur le service de défense contre l’incendie et le secours. L’ECA est une institution de droit public, ayant la personnalité morale et fonctionnant sous le contrôle de l’Etat. Le canton a tout a fait la compétence pour mettre en place aujourd’hui une assurance obligatoire, qui, tout en n’entrant pas dans le champ d’application de la LAMal, remédie à une lacune grave en matière de santé publique. En lien avec cette assurance cantonale, le canton crée également un réseau de policliniques dentaires régionales, dispensant des soins dentaires de base et offrant des prestations de qualité.

Jean-Michel Dolivo     AGT (POP – solidaritéS)        Le 25 août 09

août 31 2009 | Economie and Grand Conseil and Santé and Vaud | aucun commentaire »

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