Archive Elections fédérales

POP et solidaritéS, une liste unitaire aux élections fédérales !

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Le POP vaudois et solidaritéS Vaud ont décidé de se présenter ensemble, sur une liste unitaire, pour les élections fédérales d’octobre 2015.

Pour rappel, il y a quatre ans, solidaritéS Vaud avait dû prendre acte du refus du POP de constituer une liste commune de la gauche de gauche pour le Conseil National aux élections fédérales de 2011. Deux listes séparées, sous-apparentées, avaient été présentées, mettant en évidence la division de la gauche combative. Cette division a été certainement un des facteurs expliquant la perte du siège occupé jusque-là par Josef Zisyadis au Conseil national. De nom­breux·ses élec­teurs·trices avaient en effet sans doute considéré qu’une telle division devait être sanctionnée, elle portait un coup à la crédibilité des propositions défendues par les deux composantes, POP et solidaritéS.

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janvier 29 2015 | Conseil communal and Elections fédérales and Lausanne and National and Vaud | aucun commentaire »

Ré-gu-la-ri-sa-tion !

 Régularisation de tous les sans-papiers. Banderole de solidaritéS Vaud

La montée du racisme est liée essentiellement à la crise et à ses conséquences pour la majorité de la population. L’angoisse de l’avenir et de ses difficultés est là. Nos retraites sont-elles garanties ? Est-il encore possible de trouver à se loger pour des loyers qui ne soient pas exorbitants ? Et les jeunes sans travail, ou avec des emplois très précaires, comment vont-ils pouvoir se débrouiller ? Derrière ces interrogations, une question de fond : qui va payer cette crise ? Les banquiers, les spéculateurs, ceux qui ont accumulé des fortunes colossales ou bien les salarié·e·s, les retraité·e·s et les jeunes ?

Des résistances collectives aux politiques d’austérité brutales menées par les gouvernements européens, de droite comme de gauche, se sont développées en ces dernières années : grèves générales et occupation des lieux publics par les « indigné·e·s » en Grèce, en Espagne, au Portugal, manifestations massives de résistance en France, en Irlande et en Grande-Bretagne. Jusqu’ici, ces mouvements de très grande ampleur n’ont pas permis de stopper la machine à creuser les inégalités sociales, un projet politique crédible pour un changement de cap radical faisant notamment défaut. Les partis en place, la droite classique comme la gauche institutionnelle et les Verts gouvernementaux, adhèrent fondamentalement à un système dont ils tirent aussi profit. Un petit exemple, celui du strapontin doré de 100 000 francs par an offert au socialiste Moritz Leuenberger, entré au conseil d’administration d’Implenia, une des plus grandes entreprises de la construction, à peine un mois après avoir quitté le Conseil fédéral ! lire la suite »

octobre 16 2011 | Economie and Elections fédérales and Images et paroles and Lausanne and National and Travail | aucun commentaire »

L’avenir est renouvelable

Ni nucléaire ni effet de serre. Banderole de solidaritéS Vaud.

octobre 15 2011 | Eco-logique and Economie and Elections fédérales and Images et paroles and international and National | aucun commentaire »

Les peuples en lutte contre les financiers et leurs gouvernants

 Occupy everything !

Le capital financier est sans pitié ni vergogne. Après avoir été au bord de l’effondrement lors de la crise des « subprimes » en 2007, il se retourne aujourd’hui contre les peuples dont les impôts ont financé son sauvetage. Résister aux plans d’ajustement en traçant les contours d’une autre Europe, voilà la perspective.

Il faut le dire et le répéter, la dette européenne n’est rien d’autre que la dette de la crise du capitalisme, aggravée par les politiques suivies par les gouvernements en place. Que ceux-ci se proclament « socialistes » ou non ne joue en l’espèce aucun rôle. MM. Papandreou et Zapatero sont aussi à plat ventre devant les marchés financiers que MM. Cameron et Sarkozy. En Europe, les marchés financiers en question sont essentiellement des établissements financiers européens qui utilisent pour spéculer les capitaux prêtés à des taux très faibles par les Etats. La spéculation – à travers les célèbres évaluations des agences de notation – devient ainsi un moyen de pression sur des gouvernements consentants pour assainir les budgets sur le dos des peuples et préserver les intérêts des banques. Et les banques helvétiques jouent pleinement le jeu, n’hésitant pas à spéculer contre le franc. lire la suite »

octobre 15 2011 | Economie and Elections fédérales and international and National | aucun commentaire »

Assureurs et pharmas se goinfrent sur le dos des assuré·e·s

Les assurances privées et les grands groupes pharmaceutiques, avec la complicité des autorités fédérales, ont transformé le secteur de la santé en une véritable poule aux œufs d’or pour les actionnaires. Les assuré·e·s qui voient leur prime maladie exploser n’ont plus que les yeux pour pleurer !
Rien qu’en 2010, Roche et Novartis ont versé 18 milliards de francs à leurs actionnaires. Quant aux assurances maladie, elles ne sont pas en reste puisqu’elles ont constitué ces dernières années un trésor de guerre de 9 milliards au détriment des assuré·e·s. Pas étonnant dès lors que les primes d’assurance maladie augmentent de manière insupportable. Cette situation n’empêche pas les pouvoirs publics de diminuer sans cesse leur participation à la prise en charge du système de santé. Alors qu’au début des années 1970 l’Etat supportait près de 40 % de ses coûts, il n’en assumait plus que 26,9 % en 2008. lire la suite »

octobre 15 2011 | Economie and Elections fédérales and international and National | aucun commentaire »

Pour une véritable sécurité sociale

Plus le thème de la « sécurité » est mis sur le devant de la scène politique, plus la sécurité sociale périclite en Suisse. Les politiques néolibérales mises en œuvre depuis le début des années 1990 par tous les partis de droite et les organisations patronales visent notamment à détruire le peu de protection sociale existant en Suisse et à transférer la couverture des risques sur les épaules de l’individu.

L’introduction – d’ailleurs très tardive (dernier pays d’Europe à le faire) – des allocations fédérales de maternité en 2006 demeure une exception. Toutes les révisions de l’AVS concoctées ces dernières années visent à réduire les prestations de cette assurance alors que la rente avs maximale de 2320 francs par mois est insuffisante pour vivre. Les travailleurs avec des bas salaires, notamment les femmes, n’ont qu’insuffisamment accès au complément qu’est censé représenter le deuxième pilier. lire la suite »

octobre 14 2011 | Economie and Elections fédérales and National and Santé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

CO2 et vieilles casseroles nucléaires

Pour un service public de l’énergie. Banderolle de solidaritéS Vaud

La politique suisse de l’environnement et de l’énergie est un franc succès : non seulement nous produisons quasiment autant de CO2 qu’en 1990, grâce au trafic routier, mais encore nous utilisons parmi les plus vieilles centrales nucléaires du monde. Ce qui n’empêche pas notre Doris nationale d’aller réprimander les pays en développement, qui ne réduisent pas assez leurs émissions de gaz à effet de serre. Comment dit-on faux cul en dialecte argovien ?

Puisque toute solution au réchauffement climatique, à la pollution et à l’usage soutenu des énergies fossiles ne pouvait venir que du marché, selon nos dirigeants, la Suisse a, pour l’essentiel, limité ses différentes politiques en la matière à des incitations financières et des taxes. Celles-ci n’ont généralement qu’un seul effet : faire payer proportionnellement plus à Monsieur et Madame Tout-le-Monde qu’aux entreprises, qui par ailleurs bénéficient d’échappatoires, comme dans le cas de la taxe CO2. Le résultat en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) est là : ce n’est qu’en achetant des droits d’émissions à l’étranger que la Suisse peut donner l’impression de respecter le protocole de Kyoto. Protocole dont les objectifs sont largement en dessous de ce qui serait nécessaire. Le protocole demande une réduction d’au moins 5 % des ges par rapport à 1990. Le rapport de 2007 du giec parle lui, dans sa variante la plus ambitieuse en matière d’objectifs, d’arriver en 2050 à des émissions réduites de 50 à 85 % par rapport à 2000, si l’on ne veut voir qu’une augmentation moyenne de 2° à 2,4° des températures du globe par rapport à l’ère préindustrielle. Comme les températures en Suisse ont déjà gagné, en moyenne, 1,8° par rapport à celles des années 1970, il paraît évident que l’objectif des 2° est désormais hors de portée. Pour tenir compte de cet échec, le GIEC a fourni de nouveaux scénarios, correctifs. Dans ceux-ci, les pays développés, toujours pour ne pas trop dépasser les 2°, devraient fournir un effort colossal et voir leurs émissions décroître entre 25 % à 40 % (par rapport à 1990) en 2020 et entre 85 % à 90 % en 2050 ! Or 2020, c’est demain ! Et rien de colossal n’est à l’agenda helvétique. lire la suite »

octobre 14 2011 | Eco-logique and Elections fédérales and National and Santé | aucun commentaire »

Absolument

Non aux discriminations et au racisme. Banderole de solidaritéS Vaud.

octobre 13 2011 | Antiracisme and Elections fédérales and Féminin/masculin and Images et paroles and Lausanne and National and Vaud | aucun commentaire »

L’égalité entre hommes et femmes ? Oui, absolument !

Ces dernières décennies, les idées féministes ont fait leur chemin. Des avancées, arrachées de hautes luttes par les femmes elles-mêmes, ont permis non seulement de redéfinir les perceptions traditionnelles de ce qu’étaient la famille, le travail et la dignité mais également d’acquérir une plus grande indépendance économique, sociale et politique.

En Suisse, parmi les acquis les plus récents, on compte la loi sur l’égalité, entrée en vigueur en 1996, la dépénalisation de l’avortement en 2002 et l’institutionnalisation du congé de maternité en 2005. L’égalité entre les hommes et les femmes a donc, certes, progressé, mais dans une mesure encore insuffisante. En outre la crise économique actuelle stimule le retour à un conservatisme qui nous rappelle que les acquis ne le sont jamais tout à fait. Preuve en est l’initiative fédérale lancée par le comité « Financer l’avortement est une affaire privée – alléger l’assurance maladie en radiant les coûts de l’interruption de grossesse de l’assurance de base ». lire la suite »

octobre 13 2011 | Elections fédérales and Féminin/masculin and National and Travail | aucun commentaire »

Oui, la précarité existe en Suisse

Contre la précarité: un salaire minimum de 22 francs de l’heure. SolidaritéS Vaud.

Au-delà de l’image trompeuse d’une Suisse riche de part en part, la précarité s’est installée dans le pays. La dernière crise économique s’y fait encore sentir et la prochaine pointe le nez. Fluctuant, le chômage menace de repartir à la hausse et le phénomène des travailleurs et travailleuses pauvres n’a fait que se perpétuer. Ces working poors sont les personnes ayant un travail, mais vivant en dessous du seuil de pauvreté. Elles sont alors souvent obligées de faire appel à l’aide sociale pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

Dans cette catégorie de précaires, on retrouve en majorité des femmes et des jeunes. Le phénomène est loin d’être marginal, c’est en effet déjà 10 % des familles dans le canton de Vaud qui vivent dans cette précarité.
Cette situation est injuste et intolérable, il est urgent de se mobiliser pour y mettre fin. SolidaritéS veut faire de la lutte contre la précarité une priorité centrale. Un des outils indispensables pour atteindre cet objectif est l’établissement d’un salaire minimum fédéral. Rappelons qu’aujourd’hui, la Suisse fait partie des rares pays développés dont la Constitution ne mentionne pas de salaire minimum. Si la votation sur le même objet a échoué de justesse dans le canton de Vaud, la cause est loin d’être perdue et prend tout son sens au niveau national. La récolte pour une initiative fixant un salaire minimum dans tout le pays va sans doute aboutir prochainement. L’absence de législation signifie dans les faits que les patrons peuvent agir comme ils le souhaitent et baisser les salaires à leur guise. Ceux qui ont le moins de choix, comme les immigrés, les jeunes, les femmes et les sans-travail, sont obligés d’accepter de travailler pour de médiocres salaires. Outre ces groupes les plus touchés par la précarité, la question des bas salaires concerne beaucoup plus de personnes. Si 50 % des salarié·e·s sont officiellement assujettis à une convention collective de travail (CCT), c’est une proportion bien moindre qui bénéficie d’un salaire minimum garanti dans leur cct. Les domaines sans couverture conventionnelle ne sont pas mineurs : les assurances, le secteur informatique, l’économie domestique, les services à la personne (soins corporels par ex.), l’industrie du tourisme, le secteur de la santé, une partie de l’industrie chimique ou de l’alimentation, ainsi que dans les grandes chaînes de distribution comme Lidl, Aldi, Spar, Manor ou Denner, il n’existe aucune CCT. Et là où il y en a une, comme dans l’hôtellerie-­restauration, encore faut-il qu’elle soit appliquée. Par ailleurs, de nombreuses conventions, comme celle de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux, ne contiennent aucun salaire minimum. lire la suite »

octobre 13 2011 | Economie and Education and Elections fédérales and National and Travail and Vaud | aucun commentaire »

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