2014-09-28-votations-caisse-unique

OUI à la caisse publique

Enfin un contrôle démocratique sur nos primes
Depuis la mise en place de la LAMal en 1996, et malgré la baisse du nombre de caisses-maladie (200 à 60), l'offre de primes s'est multipliée : plus de 300'000 à ce jour, soit 20 fois plus qu'en 1996 !

Cette complexité empêche le contrôle fédéral de fonctionner. Avec la caisse publique, nous aurons la garantie de plus de transparence et de démocratie grâce à un contrôle direct et de proximité. Stoppons ce système d'assurance actuel qui donne les pleins pouvoirs aux assureurs et à leurs intérêts privés.

Halte à la chasse aux « bons risques » et aux choix des prestataires par les assureurs
La foi dans la concurrence est le seul argument asséné par les opposants. Pourtant, la concurrence entre les caisses ne fonctionne pas. De fait, elle ne porte que sur la chasse aux bons risques puisque les prestations dans l'assurance de base sont couvertes obligatoirement et que les tarifs sont fixés !
Alors que le libéralisme économique n'a fait qu'accroître les inégalités face aux soins et n'a aucune prise sur la hausse des coûts, les opposants veulent de fait une mise en concurrence généralisée des professionnels et des institutions pour réduire les coûts. Cette logique dangereuse induit le risque évident de privilégier les critères d'économie sur la qualité des prestations et de renforcer la médecine à plusieurs vitesses.

Au contraire, la caisse publique assurera un contrat avec tous les prestataires, mais en supprimant le fonds de compensation des risques devenu inutile, soit plus de 1,5 milliard d'économies !

Stop aux frais inutiles et OUI à la baisse des primes
Depuis vingt ans, les assureurs veulent prendre la direction du système de santé en arguant que les méthodes de l'économie privée sont les meilleures. Pourtant, un système public et centralisé permettra de faire de grandes économies qui pourront également être répercutées sur le niveau des primes. En effet, en supprimant les dépenses de campagnes publicitaires des 60 caisses-maladie actuelles, sans parler des campagnes politiques, nous pourrons économiser plus de 600 millions. La caisse publique réduira également les réserves à leur strict nécessaire : 1,5 milliards, et supprimera les autres dépenses inutiles, comme celles liées aux changements de caisses. Les frais administratifs liés à la gestion (1,2 milliard en 2012) pourront être réduits de moitié.

STOP au financement le plus antisocial d'Europe !
La Suisse reste le seul pays d'Europe avec des primes par tête qui fait porter directement sur les ménages une charge toujours plus lourde. Alors que l'ensemble des pays de l'OCDE connaît un financement par les pouvoirs public de 75% en moyenne, en Suisse il n'est que de... 17% !

Avec la caisse publique, les primes pourront enfin baisser et la bataille pour un financement plus social de l'assurance maladie sera facilitée.
 

Votons OUI !

 

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pour les votations du 28 septembre (PDF)