ecolemercredisolidaritéS soutient le référendum contre l’augmentation de l’horaire scolaire de l’école primaire

Téléchargez la feuille de récolte de signatures (PDF)


solidaritéS vous invite à signer et faire signer le référendum que le syndicat des enseignant-e-s (SPG) a décidé de lancer contre le projet de loi sur l'horaire scolaire. En effet, l’école genevoise subit des réformes en continu depuis vingt ans sans que jamais les moyens nécessaires soient accordés. Le corps enseignant est épuisé par cette politique et les élèves en pâtissent. Dans ce contexte défavorable, l’augmentation de l’horaire de l’élève doit être combattue.

Augmenter les moyens, pas l’horaire

Vouloir simplement dépasser les autres cantons en termes de minutes et de jours d’enseignement ne relève pas d’un projet crédible. Les élèves genevois ont avant tout besoin de conditions d’enseignement de qualité, propres à garantir et à accroître le niveau de formation de toutes et tous.

 

Davantage de profs, moins d’élèves par classe

Lorsque l’on sait l’importance des premiers degrés de l’école pour l’avenir des élèves et le fait que l’école va devenir obligatoire à 4 ans, il faut en priorité mettre des forces sur le cycle élémentaire (4-7 ans), en octroyant par exemple 3 postes d’enseignant-e-s pour 2 classes. La moyenne d’élèves par classe doit aussi être ramenée à 16 pour créer des conditions d’enseignement acceptables.

 

L’horaire actuel satisfait les parents et les enseignant-e-s

Le 90% du corps enseignant soutient l’horaire actuel. Le mercredi de congé pour les élèves ne constitue pas un problème pour la grande majorité des familles (84% ont au moins un parent disponible le mercredi – source SRED) car elles se sont organisées en conséquence et apprécient finalement cette modalité qui permet une autre qualité de vie. Si l’horaire devait être augmenté, les parents préfèrent logiquement allonger la journée plutôt que le mercredi matin.

 

Large désinformation

Genève n’a pas moins d’heures d’enseignement que les cantons de Neuchâtel ou du Jura. Pour comparer avec Fribourg, il faudrait enlever les 100 minutes hebdomadaires de cours religieux que dispense ce canton. L’harmonisation scolaire suisse (HarmoS) n’impose aucune augmentation de l’horaire. Les résultats genevois aux tests PISA (qui concernent les élèves de 15 ans) sont comparativement et compte tenu des caractéristiques du canton (plus forte proportion suisse de non-natifs et de classes hétérogènes) tout à fait honorables. Etc. Trop d’arguments erronés faussent le débat. Certaines vérités doivent être rétablies et le référendum doit y contribuer, pour que le peuple puisse ensuite se prononcer en connaissance de cause !