Une majorité des Conseils municipaux de la Ville de Genève et de Carouge ont accepté les projets irréalistes et irresponsables du Conseil d’Etat :

 

  • la suppression d’une zone industrielle et artisanale indispensable à l’économie de Genève, et ce, au profit d’activités de prestige;
  • la délocalisation des entreprises de proximité vers l’extérieur de la ville, sans savoir où les reloger;
  • le bradage des terrains propriétés des collectivités publics en les vendant à des privés (banques, multinationales);
  • la création d’appartements de luxe plutôt que de répondre au problème du logement social et celui des classes moyennes.

Emplois hypothétiques Le périmètre du projet PAV n’est pas une friche industrielle. Il contient environ 20 000 emplois répartis entre près de 1000 entreprises; emplois et entreprises que l’on met en péril en pleine période de crise économique et sociale en cherchant à les délocaliser. Alors même qu’aucune nouvelle zone industrielle n’est prévue pour les accueillir.
Le programme du projet PAV ne comprend que 6000 logements de plus, tout en prétendant espérer implanter 20 000 postes de travail supplémentaires. Cette proposition va accentuer le déséquilibre entre lieux de travail et lieux d’habitat dans le canton, augmenter les mouvements pendulaires et donc les embarras de circulation, et aggraver la pollution de l’air et les conditions d’existence de l’ensemble des habitant·e·s.
Les syndicats (CGAS) ont proposé que le programme du projet PAV prévoie 1 logement pour 1 emploi, soit 8000 logements pour 8000 emplois, revendication soutenue par le PS et AGT. Le Conseil d’Etat n’est pas entré en matière.

Logements de luxe Les logements prévus ne répondent pas aux besoins des habitant·e·s aux revenus modestes, ni à ceux de la classe moyenne. Aucun logement d’utilité publique n’est prévu dans le programme du projet PAV. Ceux prévus dans les tours sont des appartements de luxe inaccessibles à la majorité de la population. Et pendant ce temps-là, les projets de construction de 1300 logements aux Communaux d’Ambilly à Thônex, de 1000 logements aux Vergers à Meyrin et de 1500 logements à la Chapelle-Les-Sciers à Plan-les-Ouates ne se réalisent pas.
Absence d’espaces publics de qualité et d’équipements publics
L’existence ne se résume pas à habiter – circuler – travailler et retour. Pour vivre en ville, il faut des lieux culturels, des cinémas, des théâtres, des ateliers d’artistes, des cafés; des lieux publics, des parcs, des promenades; des écoles, des crèches. Le programme du projet PAV ne propose rien de tout cela, sauf des pocket-parks (sic !).

Abandon de la maîtrise des terrains publicsIl est indispensable que les collectivités publiques aient et conservent la maîtrise du sol à bâtir pour permettre des aménagements et des projets de qualité. Avec le déclassement de ce périmètre, plus particulièrement dans la zone de l’Etoile, et l’intention du Conseil d’Etat de vendre les terrains propriétés du canton, le projet PAV ouvre la porte à la spéculation foncière et immobilière, au lieu d’étendre la pratique du droit de superficie.


Signez et faites signer le référendum contre le déclassement des terrains « Praille–Acacias–Vernets » qui donne un chèque en blanc au conseil d’Etat !



Téléchargez le référendum - Ville de Genève [PDF]

 


Téléchargez le référendum - Carouge [PDF]

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