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Mais aujourd’hui le directeur de l’OMC, Pascal Lamy veut accaparer - à l’exclusion de tous les habitant-e-s du quartier, de la Ville et du Canton... - une partie d’un des plus beaux parcs de Genève en le privatisant au bénéfice de son organisation et en en expropriant les citoyen-ne-s.

Plus question pour une maman avec son enfant de traverser la rue de Lausanne au carrefour du Jardin Botanique pour rejoindre le Lac, elle devra faire un détour par la Perle du Lac. Plus question pour des promeneurs-euses de rejoindre le Jardin Botanique à l’air libre, ils seront forcés d’emprunter le petit tunnel existant déjà depuis le Lac...

Devant le bâtiment du parc William-Rappard occupé aujourd’hui par l’OMC, chaque promeneur-euse ou pique-niqueur-euse peut admirer aujourd’hui une splendide perspective sur le Lac. En se retournant il n’est pas gêné par l’édifice historique occupé par l’OMC. Demain, non seulement un nouvel et imposant bâtiment y sera accolé, réduisant très significativement la partie publique du parc, mais une grille «de sécurité» du type de celle qui encercle déjà le Palais Wilson se dressera en plein dans la pelouse bordant le lac pour barricader le lieu, ne laissant plus en bordure du lac qu’un passage d’une trentaine de mètres de large.

Arrogance et politique de prestige ou qualité de la vie en ville

Or ce massacre est inacceptable ! Par le passé, les autorités ont proposé plusieurs lieux de travail à l’OMC et à son directeur. Citons par exemple celui qui est à 300 m. de là sur un terrain libre à Sécheron, ou devant Védia au 23 av. de France, bâtiment qui fait l’objet encore aujourd’hui d’une autorisation de construire en force au profit de l’OMC et qui peut accueillir plusieurs centaines d’employé-e-s.
Enfin il y a par exemple la campagne du Grand Morillon, dans la zone des organisations internationales au Grand Saconnex où l’OMC pourrait ériger un nouveau siège, répondant à son exigence annoncée d’avoir 50 000 m2 de surfaces brutes de plancher sur un seul site.
Or le méga-projet, dans sa partie avouée aujourd’hui, ne permet même pas d’atteindre cet objectif, ce qui laisse augurer de nouvelles tranches de construction au bord du lac, auxquelles les citoyen-ne-s ne pourront alors plus s’opposer.

Mais toutes les propositions constructives ci-dessus ont été rejetées. Il semble en effet plus prestigieux pour l’OMC et son directeur d’avoir son siège au bord du Lac quitte à priver les citoyen-ne-s  de l’accès libre à celui-ci.

On ne peut déjà pas se promener librement sur l’ensemble des parcs qui entourent l’ONU, souhaitons-nous que demain nous soyons aussi empêchés de le faire le long du lac?

En effet, cette interdiction sera possible dès lors que la Confédération aura cédé l’ensemble de cette propriété à l’OMC, comme il est prévu de le faire après le déclassement. Ce terrain pourra alors être traité sous un régime d’«extraterritorialité» et pour de prétendues raisons de «sécurité», il pourra être totalement interdit d’accès, comme c’est déjà le cas aujourd’hui lors de certaines réunions de l’OMC. Sans parler des nouvelles constructions qui ne manqueront pas d’être érigées sur ce site, pour répondre aux besoins supplémentaires annoncés par cette organisation...

L’exemple du B.I.T

Le Bureau International du Travail (BIT) avait été confronté en son temps à une situation analogue de besoin accru de locaux. On peut lui savoir gré d’avoir au final déménagé plutôt que de porter le coup de grâce au parc qui entourait son siège. L’OMC au contraire – dans cette affaire – se montre arrogante et prédatrice et ne tient pas compte des besoins de la population.

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à signer le référendum municipal que diverses associations, formations politiques et simples citoyen-ne-s ont contribué à lancer - en Ville de Genève - contre le préavis favorable de la municipalité par rapport à ce projet détestable...
L’aboutissement de ce référendum donnera un signal clair à l’OMC et aux autorités que les habitant-e-s refusent d’être expropriés d’un de leurs parcs et tiennent à la protectiion et à l’accès aux rives du lac. Au contraire, si suite à la victoire du référendum, l’OMC se déplaçait sur un lieu plus approprié les bâtiments du Centre William-Rappard pourraient trouver des affectations nombreuses pour des activités au service et en interaction avec la population (ONGs, bibiliothèques, lieux d’enseignement et d’activités publiques).

Nous avons quelques semaines pour récolter plus 4000 signatures d’électeurs-trices de la Ville de Genève, suisses et étrangers-ères ! Les signatures devront être déposées au plus tard le 26 mai. Si vous voulez rejoindre le comité référendaire et/ou travailler avec nous au succès du référendum, vous pouvez prendre contact avec le secrétariat de solidaritéS (contact ci-dessous). L’enjeu en vaut la peine!

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tél : 022 740 07 40