2018 03 17 manif logement jeunes

 

MANIF POUR LE DROIT À LA VILLE

SAMEDI 17 MARS · 14H
POSTE DU MONT-BLANC
GENÈVE

 

 

Appel de solidaritéS Jeunes

La crise du logement n’est pas une fatalité, c’est le résultat de choix politiques! Puisque le gouvernement refuse d’agir, c’est à la population de se mobiliser. 

Le mépris d’une élite toujours plus riche et puissante envers une situation pourtant scandaleuse doit être combattu. La question des logements abordables, mais aussi du droit à la ville et aux espaces collectifs est mis à mal dans le canton, alors même qu’il s’agit d’une préoccupation centrale pour la majorité de la population. On assiste à une privatisation de la ville et des espaces collectifs en faveur des plus fortuné-e-s, qui se fait au détriment d’une population toujours plus excentrée et précarisée ! 

La construction de logements abordables, la défense contre les expulsions ou encore la lutte contre la gentrification doivent être au centre de la politique du logement. Nous exigeons donc que l’Etat se donne les moyens de soustraire la ville à la spéculation, afin de la redonner à ses habitant.e.s. Pour ce faire, nous exigeons que chaque local commercial ou logement inoccupé soit immédiatement exproprié et mis à disposition de la population. 

Mais il est également urgent que la population elle-même se réapproprie la ville. Pour libérer l’espace public de la loi marchande, pour recréer des lieux culturels autogérés et pour permettre à toutes et tous de se loger dignement, soyons nombreux·euses le 17 mars !

L’heure a sonné de prendre la ville ensemble, pour défendre le droit à notre ville!

 

Appel du comité unitaire

Le mouvement pour le Droit à la ville a rassemblé 5’000 personnes dans la rue l’année dernière. Continuons sur cette lancée, et prenons la ville une nouvelle fois le 17 mars !

Nous défendons une ville où chacunE puisse habiter dans des conditions dignes, sans se ruiner pour un loyer.

Nous voulons que Genève se construise pour et avec sa population, en opposition avec la politique actuelle, qui sert prioritairement les intérêts des banques, assurances, régies, spéculateurs et autres grandes enseignes.

Nous voulons une ville populaire et non-marchande qui refuse l’asservissement à la logique du profit.

Nous voulons que la rue ne soit pas qu’un lieu de transition de notre maison à notre travail, mais bien un espace public, susceptible d’être utilisé à d’autres fins que celles du commerce ou du contrôle de l’ordre public.

Nous exigeons l’expropriation des bâtiments laissés indûment vides par leur propriétaire comme prévu par la loi.