Logo

2015-10-eag-cn3

 

Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut impérativement des mesures volontaristes pour réduire les émissions de CO2 en Suisse, sans achat de « droits de polluer » à l'étranger.

De même, pour éviter un accident majeur, la Suisse, qui héberge la plus vieille centrale nucléaire en activité dans le monde (Beznau), doit sortir rapidement du nucléaire, une énergie dangereuse et chère.

Or, c'est au mieux l'inaction qui prédomine. Alors qu'on devrait inciter le recours aux transports publics, les tarifs CFF ont augmenté de 70 % en une génération (contre 25 % pour les coûts de la voiture).

Alors que l'agriculture paysanne locale devrait être favorisée, plus de 25 exploitations agricoles ferment chaque semaine en Suisse.

Alors qu'une plus grande maîtrise publique de l'énergie serait nécessaire pour accompagner la transition énergétique, le Conseil fédéral veut encore libéraliser le marché de l'électricité.

Aux antipodes de ceux·celles qui voudraient faire payer aux classes populaires le coût de la transition écologique, nous pensons qu'une autre politique est indispensable : écologique et sociale à la fois.

 

Pour faire face à la catastrophe écologique :

  • pour un plan d'urgence-climat visant à développer les énergies renouvelables, diminuer la consommation d'énergie et réduire les émissions de CO2
  • pour une sortie immédiate du nucléaire
  • NON à la libéralisation du marché de l'électricité : l'énergie doit être un service public
  • pour un plan public ambitieux d'isolation thermique des bâtiments, sans hausse des loyers
  • priorité aux transports publics et à la mobilité douce : baisse des tarifs CFF et amélioration des prestations
  • OUI à la souveraineté alimentaire : pour une agriculture locale, durable et libérée de l'emprise de l'agrobusiness
  • pour une interdiction effective des OGM