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2015-10-eag-cn

 

Prélevée sur les richesses créées chaque année, la part des profits ne cesse d'augmenter aux dépens de celle des salaires. En même temps, nos horaires de travail, déjà les plus élevés d'Europe, sont de plus en plus dérégulés.

 

Pour résister, il nous faut des conventions collectives de travail dignes de ce nom (avec fixation des salaires), des droits sociaux garantis par la loi, des inspections publiques et syndicales renforcées sur les lieux de travail, de même qu'une réduction de l'horaire hebdomadaire pour lutter contre le chômage.

Il est illusoire de croire que le retour au contingentement de l'immigration, soutenu par la droite patronale la plus réactionnaire (UDC, USAM), vise à améliorer notre situation. C'est une diversion qui nous divise et cherche à éviter, comme le dit ouvertement Christoph Blocher, toute régulation du marché du travail en faveur des salarié·e·s.

Contre les abus patronaux et pour des conditions de travail dignes, renforçons la protection des travailleurs·euses !

 

Pour combattre la sous-enchère salariale, réduire les inégalités et défendre la sécurité de l'emploi :

  • contrôle plus strict de l'application des droits des travailleurs·euses et du respect des conventions collectives de travail (augmentation du nombre d'inspecteurs·trices)
  • introduction d'un salaire minimum légal de 4000.–/ mois
  • renforcement des protections contre les licenciements
  • diminution du temps de travail sans baisse des salaires
  • NON à l'extension des horaires d'ouverture des magasins