2016-03-22-jeunes-dette-web-sm

 

Caisses vides et endettement de l'Etat
Comment le néolibéralisme s'attaque au bien commun

Mardi 22 mars 18h30 · Uni-Mail · salle MR030

Soirée-débat avec Jean Batou

membre de solidaritéS, député EàG au Grand Conseil, membre de la commission des finances, professeur à l'Université de Lausanne

Télécharger le Flyer (PDF)

 

« Il n'y pas d'autre alternative » martelait Thatcher en guise d'argumentaire pour sa politique néolibérale. Un slogan repris en cœur par les dirigeants européens alors qu'ils imposaient une violente cure d'austérité dans le sillage de la crise de 2008 et finalement répété par le Conseil d'Etat genevois pour justifier les coupes massives dans les budgets de la santé, de l'éducation, du social, etc.

L'argument massue de la dette est ainsi brandi à tour de bras pour justifier une attaque frontale contre les services publics. Il s'en est suivi 7 jours de grève des services publics et des manifestations rassemblant plus de 10'000 personnes dans les rues de Genève. Les étudiant·e·s des collèges, HES et universités se sont mobilisés pour défendre une éducation de qualité accessible à toutes et tous, car beaucoup font le constat que si la dette augmente ce n'est pas à cause des « charges salariales », mais bien en raison de diminutions d'impôts favorisant systématiquement les plus riches et les entreprises aux bénéfices colossaux.

Cette mobilisation massive a débouché sur une crise politique inédite : le projet de budget 2016 proposé par le Conseil d'Etat a été refusé par le Grand Conseil avec 96 non et un seul oui (et trois abstentions) ! Mais si la quasi-totalité de l'hémicycle s'est opposée au budget, gauche et droite l'ont fait pour des raisons bien différentes, la droite reprochant au gouvernement... de ne pas faire assez de coupes !

La bataille politique engagée autour de l'austérité ne fait que commencer, et la mobilisation des travailleurs·euses est appelée à durer. D'autant qu'à travers les services publics, c'est bien la question de la répartition des richesses qui se pose et ce sont donc de véritables choix de société qui s'opposent.

Pour poursuivre la réflexion dans le sillage des luttes de cet automne, le Groupe Jeunes de solidaritéS organise un cycle de conférences et débats sur les problématiques des finances et du néolibéralisme. Cette première conférence traitera de la dette du Canton de Genève pour mieux comprendre de quoi il en retourne et quelles en sont les causes.

org. solidaritéS Jeuneswww.facebook.com/solidarites.jeunes

 ASEMA (Association des étudiant-e-s marxistes de l'UNIGE)