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Halte au déficit social!

 

Communiqué de presse d'Ensemble à Gauche — Jeudi 3 décembre 2015

Dans l'intérêt de la population, le gouvernement doit prendre ses responsabilités et proposer un accord acceptable au mouvement de la fonction publique !

La délégation du groupe parlementaire «Ensemble à Gauche» qui s'est entretenue ce matin avec le Conseil d'Etat a réaffirmé notre soutien sans réserve au mouvement exceptionnel de la fonction publique genevoise,

non seulement en défense de ses conditions de travail et de salaire, mais aussi et surtout en défense des services publics et des prestations sociales dont la population a impérativement besoin.

Elle a insisté sur la nécessité de débloquer la situation en tablant sur des recettes mettant à contribution les plus privilégiés... Elle a souligné que le Conseil d'Etat devait immédiatement prendre ses responsabilités comme employeur et faire des propositions concrètes et acceptables au personnel mobilisé et à ses organisations syndicales représentatives pour déboucher dans les jours qui viennent sur un accord.

Notre représentante à la commission des finances a rappelé les motifs qui l'ont conduit au nom d'EAG à refuser l'entrée en matière sur le projet de budget inacceptable qui lui était soumis, soit:

  1. Le refus du Conseil d'Etat de formuler un amendement pour tenir compte dans le budget du versement de l'annuité due aux fonctionnaires aux termes de la loi.

  2. Son refus de déposer des projets de lois de recettes fiscales autres que les deux propositions concernant les frais de déplacement et les primes de maladie complémentaires. La dette du canton résulte de baisses successives depuis 1998 pour un montant atteignant un milliard par an. EAG a demandé à plusieurs reprises la suppression du bouclier fiscal, une correction de la courbe d'imposition des personnes physiques et morales, le rétablissement des impôts de succession en ligne directe pour les grandes fortunes, etc. Les efforts demandés le sont exclusivement au détriment de la fonction publique et pas du tout de la part des plus privilégiés.

  3. Son refus de maintenir les subventions à leur niveau actuel ainsi que la masse salariale avant la déduction de 1%. De nombreuses entités sont déjà en souffrance (Hospice Général, Imad, Fondation officielle de la Jeunesse, etc.) et les montants alloués avant les coupes linéaires étaient déjà largement insuffisants.

En conclusion, nous avons souligné que ce n'est pas d'abord avec les partis représentés au parlement que le Conseil d'Etat devrait discuter aujourd'hui, mais avec le personnel et ses organisations représentatives, comme aussi avec les représentant-e-s des usagers-ères!

Contacts:
Pierre Vanek
Magali Orsini