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MANIFESTATION CONTRE L'AUSTÉRITÉ
SAMEDI 28 MAI 2016 · 15H · PLACE NEUVE

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Travailleuses·eurs du public et privé, unis contre l'austérité au profit des plus riches

 

L'austérité n'est pas une fatalité. Elle n'est que l'arme de destruction massive des services publics utilisée par les privilégiés. Une escroquerie que la majorité de droite et d'extrême-droite du parlement, s'appuyant sur le mythe d'une abyssale dette publique, utilise pour redimensionner le rôle de l'Etat.


Comment fonctionne la « politique des caisses vides »?

Depuis des années, la dette publique est diabolisée. Pourtant, la dette n'est pas un problème, surtout actuellement avec des taux d'intérêt négatifs : c'est un instrument de gestion garanti par les ressources et la fortune de l'Etat. Les débats sur la dette publique masquent le vrai problème : l'offensive des multimillionaires milieux économiques et de leurs relais parlementaires pour diminuer leurs charges fiscales. Depuis 1998, ils sont parvenus à réduire de plus d'un milliard par an les recettes de l'Etat par des baisses successives d'impôts profitant avant tout aux hauts revenus. La droite vide les caisses de l'Etat et invoque ensuite la dette pour couper des prestations à la population !

 

Un milliard de plus par an pour les riches, toujours moins de prestations pour la population

Alors que les hauts revenus voient leurs impôts baisser et leur fortune s'accroître, la pauvreté et la précarité augmentent dramatiquement. Les services publics fonctionnent à flux tendus. Les aides publiques sont revues à la baisse.

L'accès aux prestations des ayants droit, systématiquement soupçonnés d'abus, est entravé et les effectifs pour faire face à l'augmentation des besoins de la population ne sont pas alloués.

Les conséquences sont évidentes:

  • augmentation du nombre d'élèves par classe dans les écoles
  • personnel en sous-effectif à l'Hôpital et dans les administrations directement en contact avec la population (office cantonal de l'emploi, service de protection des mineurs, service des tutelles, etc.)
  • diminution de l'offre culturelle
  • réduction des activités d'animation socio-culturelle, etc.

Erosion de la fiscalité et du rôle de l'Etat: démantèlement des services publics

Les cadeaux fiscaux aux privilégiés organisée par la droite depuis près de 20 ans ne suffit pas à satisfaire les appétits disproportionnés de ceux pour qui l'Etat ne sert « qu'à privatiser les excédents et à collectiviser les déficits ». Forte de sa majorité au parlement, elle poursuit son offensive de révision à la baisse du rôle de l'Etat et de réduction de son coût de fonctionnement. C'est ainsi que la droite met tout en œuvre pour imposer des mesures qui visent à réduire la masse salariale de l'Etat de 5 %. C'est la même visée politique de démantèlement des services publics qui s'exerce lorsque le Conseil d'Etat refuse, avec la caution de la majorité, d'établir un budget 2016.

 

Troisième Réforme de l'Imposition des Entreprises (RIE3) : attention, danger !

Comme si tout cela ne suffisait pas, le pire est encore à venir. La RIE 3 prévoit des allégements fiscaux indécents pour les grandes entreprises. Il s'agit d'une opération de grande envergure pour réduire de plus de moitié la taxation des bénéfices des entreprises. Une fois encore, les gros actionnaires et les multinationales vont tirer leurs marrons du feu pendant que la population verra les finances publiques perdre chaque année plus de 700 millions, soit l'équivalent de la subvention annuelle des HUG. Un déficit de recettes fiscales qui sera évidemment reporté sur les prestations et péjorera encore les services à la population.

 

Pour faire barrage à cette austérité au profit des nantis...

Pour lutter contre les privilèges fiscaux qui privent la population
du droit à des services publics de qualité pour tous et toutes...

Ensemble, travailleuses·eurs des secteurs public et privé, usagers·ères, demandeurs·euses d'emploi, retraité·e·s, retrouvons-nous dans la rue!