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nukebugeyAu total, 25 000 manifestant-e-s se sont mobilisés samedi 15 octobre aux six (ou sept) coins de l’Hexagone. Des manifs simultanées - organisées avec le Réseau «Sortir du nucléaire» - se sont tenues à Rennes, Avignon, Bordeaux, Dunkerque, Strasbourg et Toulouse... ainsi qu’à Saint-Vulbas, à une grosse septantaine de kilomètres de Genève, où sont situées les 4 tranches de la centrale atomique du Bugey et où a été mise en chantier une nouvelle installation de «conditionnement et d’entreposage» de déchets radioactifs.


Au pied des sinistres tours de refroidissement du Bugey, l’une des plus vieilles et dangereuses centrales atomiques de France, ce sont près de 3000 manifestant-e-s qui ont crié leur opposition au nucléaire, aux périls inacceptables qu’il comporte, tant environnementaux qu’antidémocratiques, comme aussi leur exigence d’une sortie rapide du nucléaire... NPA, Parti de gauche, Alternatifs... les orateurs de la gauche de la gauche ont été vivement applaudis quant ils ont exigé l’arrêt immédiat de la dizaine de réacteurs les plus anciens de France - dont ceux du Bugey - et une sortie rapide et totale du nucléaire d’ici dix ans, en prenant les mesures qui s’imposent en termes et d’investissements et de service publics pour que les salarié-e-s du secteur et les milieux populaires ne fassent pas les frais de cette transition énergétique, aussi radicale qu’indispensable.

CONTRATOM avait affrété et rempli un car au départ de Genève, ce qui a permis à une bonne cinquantaine de «Suisses» de participer à cette mobilisation importante sous la conduite d’Anne-Cécile Reimann, dont l’appel enflammé à la résistance antinucléaire n’a pas passé inaperçu. Cette manif fut aussi l’occasion de retrouver de vieux ami-e-s, vétérans de combats antinucléaires franco-suisses passés - et gagnés! - comme ceux contre le surgénérateur Superphénix à Creys-Malville à quelques kilomètres de la centrale du Bugey... que nous avons fait fermer, comme on fera fermer les réacteurs du Bugey!

Pierre VANEK