Solidarité avec les victimes de la répression policière
Rassemblement
Vendredi 31 octobre · 18h00
devant le Consulat de France à Genève
11, rue J.Imbert-Galloix

Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi - un camarade - est mort, durant des affrontements particulièrement violents avec la police au Testet (dans le Tarn).

Ceci est survenu dans le cadre d'une mobilisation qui dure depuis plusieurs mois contre la construction d'un barrage. Au moment de son décès, les manifestants faisaient face à un tir de grenades assourdissantes lancées par la police. L'autopsie a révélé que Rémi avait succombé suit à une explosion, ce qui concorde avec les nombreux témoignages. Pourtant, le procureur continue de protéger la police en niant l'évidence : Rémi a été assassiné par la police.

Le Testet n'est pas un cas isolé en matière de répression. De manière générale, la répression de l'Etat avec son lot de violence policière est de plus en plus banalisée. Les mobilisations de solidarité avec Gaza ou celles de Notre-Dame des Landes ont par exemple été fortement criminalisées.

Pendant que les médias continuent à servir l'Etat en dénonçant la « violence » de certains manifestants, la police continue de tabasser et de tuer. Rappelons que cet été à Genève, lors d'un contrôle de police, un homme s'est noyé dans le Rhône pour lui échapper. Cette violence accompagne la violence sociale — austérité, sexisme, homophobie et racisme – que l'Etat fait subir de manière toujours plus forte aux populations.

Aujourd'hui nous exprimons notre solidarité à la famille de Rémi, à ses proches ainsi qu'aux personnes qui continuent de lutter au Testet. Plus généralement, nous sommes solidaires de tous ceux qui osent s'opposer à la répression d'Etat.

Ces violences policières sont inacceptables, rassemblons-nous pour les dénoncer et rendre hommage à toutes les victimes de la répression.

org. solidaritéS (Groupe Jeunes - Groupe écosocialiste)