2017 02 06 rie3

Communiqué de presse · Mercredi 1er février 2017

Le sondage GFS publié ce matin indique que le NON à la RIE 3 a progressé de 9 points au détriment du OUI, qui recule de 5 points. Alors que le premier sondage GFS donnait le OUI gagnant, les deux camps sont désormais au coude à coude et il reste 11% d’indécis. Le vent est en train de tourner !

« Notre campagne porte ses fruits », se félicite Jean Batou, député solidaritéS au Grand Conseil. « Une part toujours plus importante de la population prend conscience du fait que la RIE III est une véritable arnaque. » Cette évolution repose sur l’organisation de milliers d’opposant·e·s qui battent le pavé depuis plus d’un mois, parvenant petit à petit à dévoiler le vrai visage de cette réforme, en dépit de la publicité mensongère diffusée à coups de millions par le camp du OUI.

Même si les sondages du jour donnent des raisons d’espérer, il nous faut poursuivre nos efforts pour assurer la victoire du NON. « Il y a tant de milliards en jeu que les partisan·e·s de la réforme vont désormais se déchaîner afin d’arracher un OUI en faveur de la finance internationale et du patronat », poursuit Jean Batou. « Nous ne devons pas fléchir ! La victoire est à portée de main mais il faut continuer à occuper l’espace et descendre dans la rue convaincre les indécis·e·s de la vaste escroquerie que représente la RIE III.»

 

Nous avons un Plan B
Si le peuple rejette la RIE 3, une nouvelle discussion s’ouvrira sur un Plan B. « Un NON populaire à cette réforme inique exigera des Chambres fédérales qu’elles se penchent un projet socialement juste, qui ne se contentera pas de favoriser quelques nanti·e·s et limitera une concurrence fiscale désastreuse », indique Rémy Pagani, conseiller administratif solidaritéS à la Ville de Genève. « Les élu·e·s ne pourront pas, une fois de plus, sacrifier la population au profit des actionnaires. » Ce Plan B devra donc viser trois objectifs :

  1. un taux unique pour toutes les sociétés
  2. une limitation de la concurrence fiscale intercantonale
  3. le maintien des recettes actuelles de l’imposition des personnes morales (pas de pertes pour les collectivités publiques et la population) 

Ce plan permettra de combattre à la fois l’évasion fiscale, la concurrence fiscale intercantonale et les politiques d’austérité. « Nous appelons l’ensemble des électeurs·trices à voter NON à la RIE 3 pour défendre avec nous ce Plan B, pour la justice fiscale, pour la défense des services publics, pour le maintien des prestations sociales et pour l’emploi », conclut Rémy Pagani.

Personnes de contact:
Jean Batou - député EàG
Rémy Pagani - conseiller administratif EàG Ville de Genève