National
Communiqué de presse · Mercredi 1er février 2017
Le sondage GFS publié ce matin indique que le NON à la RIE 3 a progressé de 9 points au détriment du OUI, qui recule de 5 points. Alors que le premier sondage GFS donnait le OUI gagnant, les deux camps sont désormais au coude à coude et il reste 11% d’indécis. Le vent est en train de tourner !
Bernard Rappaz est un paysan âgé de 57 ans, objecteur de conscience et défenseur de l’énergie éolienne. Partisan résolu de la légalisation du cannabis, il a été condamné à cinq ans et huit mois de réclusion par les tribunaux du Valais. Après son incarcération, il a vu sa ferme vendue aux enchères pour payer ses frais de justice... Mais quelles sont les raisons de la lourde peine qu’il encourt (pour ses seules infractions commises avant 2001) ? Son obstination à cultiver et à vendre des dérivés du chanvre, en dépit du durcissement de la politique répressive des autorités fédérales.
Le 28 novembre prochain, solidaritéS appelle à voter OUI à l’initiative du Parti socialiste suisse (PSS) contre la concurrence fiscale. En cas de victoire, cette initiative représenterait un premier cran d’arrêt à la sous-enchère fiscale effrénée que se livrent les cantons pour le plus grand bonheur des riches.
Ce que les milieux dirigeants de ce pays essaient d’inscrire dans la tête de chaque habitant·e depuis des décennies, ce que matraque la grande presse quotidiennement, c’est que le secret bancaire est vital pour la place financière helvétique et pour la Suisse dans son ensemble : pour son économie, ses emplois et même son « identité » la plus profonde…
Suite à l’aboutissement d’un référendum fédéral, que solidaritéS a activement soutenu, le projet de passeport et de banque de données biométriques sera soumis au vote le 17 mai prochain. Il faudra dire NON à cet arrêté liberticide en refusant plus fondamentalement le projet de société qu’il incarne.
L’annonce, le mardi 3 mars, du rachat d’Edipresse Suisse par le groupe Tamedia a fait l’effet d’une bombe dans le landerneau et laissé presque sans voix les salarié·e·s concernés. Il faut dire que ce rachat constitue une concentration gigantesque à l’échelle de la Suisse et de la branche des médias. Un point de vue syndical clair et offensif s’impose donc !