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OUI AU SALAIRE MINIMUM
Pas de salaire inférieur à 4000 francs · De meilleurs salaires pour toutes et tous !

Toute personne travaillant à plein temps doit pouvoir vivre décemment. Ce n’est pas le cas des 400 000 salarié-e-s de Suisse à moins de 22 fr.de l’heure. Primes d’assurance-maladie et loyers élevés pèsent sur leur budget. Nombre d’entre-eux dépendent de l’aide sociale malgré un travail à plein temps. Une personne sur sept en Suisse est sous le seuil de pauvreté.


Des employeurs sans scrupules pratiquent la sous-enchère salariale: non-respect des salaires d’usage, sous-traitance à bas prix, intérimaires sous-payés... Les salaires du personnel fixe en pâtissent. Avec un salaire minimum légal, on peut arrêter ce scandale!

Les branches ayant déjà des salaires minimums conventionnels plus élevés en tireraient profit aussi : les patrons contourneront plus difficilement les conventions collectives de travail (CCT) existantes.

En 2008, plus de 12 000 citoyen-ne-s ont signé à Genève, en 3 mois, l’initiative cantonale lancée par solidaritéS «Pour le droit à un salaire minimum légal», qui sera votée le 27 novembre.

Votons OUI à un salaire minimum cantonal à Genève et signons l’initiative fédérale de l’Union syndicale suisse (USS) pour étendre ce droit au niveau fédéral !


+ DE CONTRÔLES SUR LES LIEUX DE TRVAIL !

A Genève, le taux de chômage est le double de la moyenne du pays. Notamment parce que la politique économique voulue par la droite ne crée pas des emplois correspondant aux vrais besoins (sociaux, éducatifs, écologiques...) de la population, ni avec ceux des sans-emploi. C’est un facteur de la sous-enchère salariale.

De plus, à Genève, il n’y a que 7 à 8 inspecteurs du travail pour traquer cette sous-enchère salariale, ceci pour près de 300 000 emplois!

Avec des entreprises quasiment sans-contrôle il n’est pas étonnant que les abus en matière de dumping salarial progressent.
En 2010, l’Inspection du travail genevoise a contrôlé moins d’une entreprise sur 40 !

Le 27 novembre, il sera indispensable de faire accepter le salaire minimum cantonal et de refuser la suppression du RMCAS. En plus, il y a un besoin urgent de renforcer la lutte contre la sous-enchère salariale en augmentant nettement la qualité et la quantité des contrôles dans les entreprises. C’est un des buts de l’initiative cantonale lancée par la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) que nous appuyons.