grève marsensLe Conseil d'Etat fribourgeois veut briser la grève des salarié.e.s de la bunaderie de Marsens.

Rassemblement de solidarité mardi 10 mars à 12h devant la Chancellerie à Fribourg!

Ce mardi 10 mars, les grévistes de la Buanderie de Marsens (BEM) entament leur troisième jour de grève.

Leur revendication est élémentaire: elles et ils demandent la garantie de leur emploi, de leurs conditions de travail et de salaire au sein de l'Etat de Fribourg.

La privatisation de la buanderie de Marsens, vendue (avec ses employé-e-s!) au groupe privé LBG SA les menace en effet d'une forte baisse salariale. Pour rappel, la Convention collective de travail (CCT) du secteur de la buanderie en Suisse romande prévoit des salaires d'entrée de l'ordre de 3300 francs.

Nous nous trouvons donc bel et bien face à une tentative de dumping salarial et social, malheureusement approuvée par le Conseil d'Etat fribourgeois.

Face aux grévistes, qui revendiquent depuis vendredi une négociation sérieuse sur leurs demandes, le Conseil d'Etat a adopté une ligne dure: il refuse toute négociation avant la levée de la grève. Pire. Il a avalisé la décision du Réseau fribourgeois de santé mentale (RFSM) de briser la grève en faisant appel aux services de LBG SA pour remplacer les grévistes! Pour ce faire, le RFSM n'a pas hésité à subtiliser un camion, le week-end dernier, à la buanderie de Marsens.

Les grévistes de la buanderie, des femmes et hommes qui ont une famille et luttent pour un emploi et un salaire digne, ont donc besoin de notre solidarité. Rappelons que la plupart de ces salarié-e-s travaillent depuis 10, 15, voire plus de 20 ans au sein de la buanderie!